La longueur de la panne d’électricité chez les femmes enceintes pendant la crise du verglas pourrait avoir plus de conséquences qu’on le croit sur leurs enfants. C’est ce que les chercheurs de l’Institut Douglas veulent préciser avec un sondage en ligne adressé à tous les citoyens de la Montérégie. Qu’ils aient manqué d’électricité ou pas.
Celui-ci ne prend que quelques minutes à remplir. Déjà 2000 personnes y ont répondu.
Le Projet verglas de l’Institut Douglas a vu le jour l’année même de cette catastrophe naturelle, en 1998. Ses chercheurs ont établi plusieurs liens entre le stress chez les femmes enceintes pendant cette période et le sous-poids des enfants qu’elles portaient durant cette période. L’étude a aussi démontré des liens entre le stress de la mère et le trouble de comportement, de développement, d’attention ou de développement du langage chez leur nouveau-né.
Vingt ans plus tard, l’Institut Douglas pose une autre hypothèse. Quels ont été les effets de la crise du verglas sur la santé et les résultats scolaires des enfants nés en 1998?
Pour y répondre, le Projet verglas doit élargir son champ de recherche. De un, son échantillon de 178 femmes exposées au désastre n’est pas assez représentatif. De deux, ses chercheurs n’ont jamais pu obtenir les données d’Hydro-Québec sur la longueur des pannes d’électricité selon les secteurs.
Souvenir intact
Qui de mieux que les personnes directement touchées pour les guider? Chercheur au Projet verglas, David P. Laplante habitait dans le Triangle noir durant cette période. Il se souvient même de l’heure où le courant est revenu chez lui.
«Les gens qui l’ont vécue savent combien de jours ils ont manqué d’électricité, affirme-t-il. Quand on leur demande leur degré de certitude, 75% des répondants sont très sûrs de leur réponse.»
Le Projet verglas souhaite récupérer des réponses variées afin de refléter le portrait socioéconomique de la région. «Le sondage s’adresse à toute la population de la Montérégie, pas seulement celle du Triangle noir, précise le chercheur. De plus, il est important pour nous de savoir si certaines personnes n’ont jamais perdu le courant.»
Nous en avons manqué 22 jours, du 7 au 31 janvier. Restés à la maison, mon mari de l’époque et moi avons hébergé ma mère, ma sœur et son mari, un couple de voisin et leurs deux adolescentes.
42,jours au verglas en 98, mais question stress cela a été bien pire aux inondations de 2011.
Arrêt de courant le 6 janvier, nous nous sommes promener dans la famille quelques jours dans la région de St -Hyacinthe et Longueuil pour finir par se rendre à Québec. J’ai mis au monde mon quatrième enfant le 15 janvier et retrouvé notre demeure le 7 ou 8 février.
J’avais 10 ans et je m’en souviendrai toute ma vie.. on a été dans les derniers rebrancher, 3 semaines sans électricité dans la région de st-paul-île-aux-noix
3 semaines de temps. Partit à Sorel chez ma mère, avec mon tchum et j’ai emmené 2 couple d’amis avec leur fille.
36 jour les meilleur vaccance passer a la maison et la meilleur fete daniversaire tous le monde etais venue aider et tous le monde etais rester pogner. CHe nous la sem de ma fete. Jai aujourdhui 30 ans et sa reste un merveilleix souvenir
un mois et demi sans électricité !!! nous étions a st alexandre d’iberville j0j1s0. avec un bb de moin d,un an, ce n,étais évident. nous logions dans une cave en ciment chez des amis qui avait heureusement un foyer a bois :0
nous avons été un mois et nous avons profité à ébergé des personnes de notre familles