Tuerie en N.-É.: la conjointe évite un procès et pourrait témoigner à l’enquête

La Presse Canadienne
Tuerie en N.-É.: la conjointe évite un procès et pourrait témoigner à l’enquête

HALIFAX — L’accusation criminelle déposée contre la conjointe de l’auteur de la tuerie qui a fait 22 morts en Nouvelle-Écosse, en 2020, a été référée au programme de justice réparatrice de la province, ce qui ouvre la porte à son témoignage lors de l’enquête publique.

Lisa Banfield a été accusée d’avoir illégalement fourni des munitions au tireur au cours du mois qui a précédé la tuerie, bien que la police ait déclaré qu’elle ne pouvait alors deviner les intentions de son conjoint.

Son avocat, James Lockyer, recommandait à Mme Banfield de ne pas témoigner devant la commission d’enquête publique sur la tuerie jusqu’à ce que son dossier criminel soit résolu.

Or, les procureurs de la Couronne ont recommandé mercredi en Cour provinciale à Dartmouth que la cause de Mme Banfield soit confiée à la justice réparatrice, ce qui entraînera l’abandon de l’accusation criminelle portée contre elle, si elle réussit le programme provincial.

Me Lockyer a indiqué mercredi que Mme Banfield avait accepté les conditions et qu’ils devaient rencontrer les procureurs de la commission mercredi pour discuter de la manière dont elle peut contribuer à l’enquête, qui a amorcé ses audiences publiques le mois dernier.

Le programme de justice réparatrice de la Nouvelle-Écosse permet à des personnes accusées d’actes criminels et aux victimes de travailler ensemble pour parvenir à une résolution, ce qui permet aux accusés d’éviter un casier judiciaire.

La cause de Mme Banfield reviendra devant le tribunal le 3 mai pour évaluer les progrès réalisés dans le programme de justice réparatrice.

Cette dépêche a été produite avec le soutien financier des Bourses de Facebook et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
plus ancien
plus récent plus voté
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires