La championne olympique Maggie Mac Neil a été nommée la nageuse de l’année par Natation Canada.
«C’est vraiment un honneur, ça signifie beaucoup pour moi, a révélé Mac Neil dans un communiqué. La natation au Canada, surtout chez les femmes, a connu un essor depuis Rio, et je pense que nous sommes toujours sur une trajectoire ascendante.
«Il y a tellement de bonnes nageuses au sein de l’équipe. Et le simple fait de pouvoir nager avec elles et d’apprendre d’elles revêt beaucoup d’importance pour moi.»
L’Ontarienne de 21 ans a connu une année remarquable, remportant la collection complète de médailles aux Jeux olympiques de Tokyo.
Elle a décroché la première médaille d’or du Canada à Tokyo, améliorant son propre record canadien pour remporter le 100 mètres papillon. Elle a ensuite remporté l’argent en tant que membre du relais 4 × 100 m libre et le bronze avec le relais 4 × 100 m quatre nages.
«Revenir à la maison avec un ensemble complet (de médailles) était vraiment incroyable», a ajouté Mac Neil.
Beaucoup d’émotions
Les derniers mois ont été vraiment fébriles pour Mac Neil. En octobre, elle a reçu le prix de la meilleure athlète féminine de Tokyo décerné par l’Association des comités nationaux olympiques. La cérémonie de remise des prix en compagnie de sa mère dans la ville portuaire d’Héraklion, sur l’île grecque de Crète, a été un moment fort pour elle.
«J’étais très fébrile d’aller rencontrer d’autres athlètes que je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer aux Jeux olympiques. C’était un prix très spécial.»
Elle a aussi été récemment nommée nageuse par excellence des championnats Big Ten de la NCAA pour une troisième fois, après avoir gagné trois épreuves individuelles et deux titres de relais.
«Honnêtement, c’est beaucoup. C’est sûr que c’est énorme. Retourner à l’école à l’automne tout de suite après mes réalisations olympiques a été très difficile.
«J’ai un peu de difficulté à imaginer ce que je veux faire après, mais je profite vraiment de ce que je fais en ce moment et je m’amuse.»
Mac Neil a pris un mois de repos après les Jeux de Tokyo. Cette pause l’a aidée physiquement, mais elle a expliqué qu’elle a eu besoin de «beaucoup plus de temps pour retrouver [sa] santé mentale et émotive».
Elle se concentre déjà sur les Championnats du monde de la FINA qui auront lieu cet été à Budapest, en Hongrie, et sur les Jeux du Commonwealth à Birmingham, en Angleterre. Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont également à l’horizon.
«Paris est de toute évidence un objectif à long terme, donc j’y travaille toujours.»