La cause de l’ex-ingénieur de l’ASC, accusé d’abus de confiance, est reportée à avril

La Presse Canadienne
La cause de l’ex-ingénieur de l’ASC, accusé d’abus de confiance, est reportée à avril

LONGUEUIL, Qc — La cause de l’ancien ingénieur de l’Agence spatiale canadienne accusé d’abus de confiance a été reportée à la mi-avril, lors d’une brève audience au palais de justice de Longueuil, jeudi. 

Wanping Zheng, âgé de 61 ans, de Brossard, fait face à un chef d’accusation d’abus de confiance. Il est accusé d’avoir utilisé son statut d’ingénieur à l’Agence spatiale canadienne (ASC) pour agir «au nom d’une compagnie aérospatiale chinoise».

M. Zheng n’était pas présent à la brève audience de jeudi. Le tribunal a été informé que la Couronne fédérale dans l’affaire avait divulgué à la défense plus de preuves, mardi, et les avocats des deux parties ont alors demandé que la cause soit reportée.

Dans des documents judiciaires récemment publiés et utilisés pour obtenir les mandats de perquisition, la police fédérale allègue que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) avait fait part dès 2015 de ses inquiétudes entourant M. Zheng.

Malgré plusieurs avertissements du SCRS, l’Agence spatiale n’a ouvert une enquête qu’en décembre 2018. M. Zheng a démissionné en septembre 2019, après 26 ans à l’emploi de l’agence. Moins d’une semaine plus tard, la direction de l’Agence spatiale contactait la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Lorsque M. Zheng a été accusé, en décembre dernier, la GRC a allégué dans un communiqué que «M. Zheng aurait utilisé son statut d’ingénieur au sein de l’ASC dans le but de négocier des ententes d’installation de stations-relais destinées à communiquer avec des satellites en Islande». Selon la GRC, «il aurait agi au nom d’une compagnie aérospatiale chinoise».

La cause reviendra devant le tribunal le 14 avril.

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