Bousculée par un cheval lors des manifestations à Ottawa: pas gravement blessée

La Presse Canadienne
Bousculée par un cheval lors des manifestations à Ottawa: pas gravement blessée

OTTAWA — Une femme qui a affirmé avoir été blessée par un cheval de la police lors de la manifestation du «convoi de la liberté» n’a pas été suffisamment blessée pour justifier une enquête, selon l’organisme chargé de la surveillance civile du maintien de l’ordre.

L’Unité des enquêtes spéciales (UES) enquêtait sur le comportement de la police lors de l’opération policière à grande échelle visant à disperser les manifestations à Ottawa qui ont paralysé le centre-ville pendant plus de trois semaines.

Les manifestants, qui ont également fermé plusieurs passages frontaliers, exigeaient la fin de toutes les mesures liées à la COVID-19, mais certains voulaient également forcer le gouvernement libéral à démissionner.

Une femme de 49 ans a déclaré avoir été blessée par un agent du service de police de Toronto à cheval le 18 février.

Dans un communiqué publié lundi, l’UES a déclaré qu’un groupe de policiers à cheval s’était déplacé dans une foule sur la rue Rideau devant le Château Laurier, et qu’un cheval avait renversé un homme et une femme au sol.

La femme s’est rendue dans deux hôpitaux différents au cours des trois jours suivants avec des douleurs à l’épaule. L’UES a déclaré que ses dossiers médicaux montraient qu’elle avait une épaule tendue.

L’UES a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une blessure suffisamment grave pour lui accorder le pouvoir d’enquêter. Elle a clos l’affaire et renvoie la plaignante vers la police de Toronto pour que cette dernière enquête «comme ils le jugent approprié».

En plus d’avoir interrogé la femme, l’UES a déclaré qu’elle avait examiné les images de la caméra corporelle du policier et des drones.

Après l’incident du 18 février, de fausses informations se sont rapidement répandues en ligne selon lesquelles une femme aurait été piétinée à mort par un cheval de la police.

Il a fallu des centaines de policiers de partout au Canada pour mettre fin aux blocus d’Ottawa. Plus de 100 personnes ont été accusées d’une série d’infractions, notamment d’entrave, de possession d’armes, d’agression et de méfait.

La plupart ont été libérées sous promesse de comparaître ou libérées sous caution avec des conditions strictes concernant l’utilisation des médias sociaux et la communication avec les autres chefs de convoi.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière des Bourses de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

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