TORONTO — C’était une campagne qui devait servir à bâtir, sans de trop grandes attentes. Et lorsque les dernières secondes de la saison des Raptors de Toronto se sont écoulées, jeudi, lors d’une écrasante défaite de 132-97 aux mains des 76ers de Philadelphie lors du sixième match de la série de premier tour, les spectateurs au Scotiabank Arena ont chanté en choeur «Let’s go Raptors!» et servi aux joueurs une ovation debout.
L’optimisme est grand parmi les partisans de cette jeune formation qui a démontré des moments de grand brio. Cet optimisme est également présent au sein de l’équipe.
«C’est étrange de se retrouver dans une telle saison où personne ne croyait que vous alliez connaître du succès alors que vous savez que vous êtes bons (…). D’une façon de parler, c’était du basketball libéré», a expliqué le vétéran garde Fred VanVleet.
«Nous ne faisons qu’effleurer la surface de ce que nous pouvons réaliser, de ce que nous pouvons devenir», a ajouté le garde Gary Trent fils.
Après que les Raptors eurent perdu le joueur étoile Kyle Lowry, qui s’est joint au Heat de Miami, la plupart des experts croyaient que la formation torontoise allait, au mieux, participer au match de qualification en vue des séries éliminatoires.
Mais en bâtissant l’équipe autour de deux super-vedettes en VanVleet et Pascal Siakam, et en améliorant la formation en ajoutant la recrue Scottie Barnes, une étoile en devenir, les Raptors ont gagné 48 matchs, ont terminé en cinquième place dans l’Association Est et remporté 14 de leurs 18 dernières parties.
VanVleet reconnaît que les attentes envers l’équipe la saison prochaine seront élevées.
«C’est le temps. Le temps est arrivé», a déclaré le joueur de 28 ans, qui a raté les matchs numéro 5 et 6 face aux 76ers à cause d’une blessure à une hanche.
«Je pense que nous avons réuni les éléments et maintenant, c’est de savoir comment nous allons assembler tout ça. Je pense que nous pouvons nous améliorer sans rien ajouter.»
