HALIFAX — Dix-huit mois après la mise en place d’une enquête sur la tuerie survenue en avril 2020 en Nouvelle-Écosse, les avocats représentant la majorité des 22 victimes se disent préoccupés par son rythme lent et le manque de témoignages.
Pour Josh Bryson, qui défend les intérêts de la famille de Peter et Joy Bond, un couple de retraités tués à leur domicile de Portapique pendant la nuit du 18 avril 2020, l’enquête se déroule trop lentement. Il s’inquiète aussi du petit nombre de personnes ayant témoigné sous serment.
L’avocate Tara Miller dit que l’enquête commence à manquer de temps. Une grande partie de la preuve n’a pas encore été entendue. Les commissaires doivent remettre leur rapport final, le 1er novembre.
Me Miller représente des proches de Kristen Beaton, une infirmière enceinte tuée à Debert, le 19 avril 2020.
Jusqu’à maintenant, l’enquête a entendu 21 témoins, mais seulement neuf étaient des agents de la GRC.
Aucun officier supérieur du corps policier n’a encore témoigné au sujet de la tuerie. Certains devraient le faire au cours des prochaines semaines.
Mme Miller dit que ses clients croient que les commissaires se fient trop sur des documents au détriment des témoignages en direct.
