LOS ANGELES — Sean McVay est devenu le plus jeune entraîneur-chef dans l’histoire moderne de la Ligue nationale de football, en partie parce qu’il est un excellent communicateur et enseignant qui semble toujours savoir quoi dire.
McVay est maintenant le plus jeune entraîneur-chef dans l’histoire de la NFL à avoir gagné un Super Bowl, et il a déjà commencé à énumérer à ses joueurs des Rams de Los Angeles les défis en vue de la prochaine saison, dans des termes clairs et concis.
«Tournons la page», a déclaré McVay, lorsqu’il s’est fait demander de dévoiler son message aux champions en titre.
«Ne minimisons pas le fait que la dernière année a été fantastique, mais ça n’aura rien à voir avec cette année.»
C’est un état d’esprit familier pour des champions qui tentent de répéter la plus grande réalisation de leur vie professionnelle. Mais McVay excelle dans l’art de placer ses joueurs dans un contexte psychologique idéal pour qu’ils connaissent du succès. Aussi, il croit que les Rams ne subiront pas de contrecoups négatifs de leur exploit de février dernier et qu’ils auront une vision claire vers février 2023.
«Nous sommes toujours affamés, même si nous venons tout juste de gagner», a affirmé le secondeur Justin Hollins. «Tout le monde veut (un autre championnat). C’est le paradis du football. Nous voulons demeurer dans le paradis du football. Vous comprenez ce que je veux dire?»
Après cinq campagnes avec des fiches victorieuses, quatre qualifications aux éliminatoires, trois titres de la section Ouest de l’Association nationale, deux participations au Super Bowl et un championnat, les Rams savent qu’ils peuvent faire confiance à McVay. Son équipe a gagné neuf matchs sur 10 dans le dernier droit la saison dernière, jusqu’à la spectaculaire finale jouée dans son château fort.
Le défi qui attend les Rams cette saison semble plus important encore, mais la formation californienne donne l’impression d’être capable de le gérer.
«Nous sommes conscients que les cibles sont maintenant dans nos dos», a illustré le centre Brian Allen. «Nous ne pourchassons pas l’équipe qui a gagné l’année précédente. Nous savons que nous devrons traverser un calendrier difficile cette année, et tous nos adversaires vont être à leur meilleur contre nous. Amenez-vous.»
Ainsi, l’état d’esprit est en place pour que les Rams deviennent la première équipe en 18 ans dans la NFL à gagner le Super Bowl lors de deux saisons consécutives. Et le talent en place semble suffisant aussi.
Les pierres d’assise de l’équipe championne sont presque toutes là, de Matthew Stafford et Cooper Kupp à Aaron Donald et Jalen Ramsey.
Bien sûr, il y a eu des changements. Acquis en milieu de saison, le secondeur Von Miller a exploité le marché des joueurs autonomes, tout comme le demi de coin Darious Williams et le garde droit Austin Corbett.
Le bloqueur gauche Andrew Whitworth a pris sa retraite après avoir passé les cinq dernières années d’une glorieuse carrière de 16 saisons au coeur du projet de McVay.
Ce qu’il reste, c’est l’exécution, la santé et la chance. Les Rams ont excellé dans ces trois domaines l’an dernier, et ils espèrent que ces trois éléments seront tout aussi abondants la saison prochaine.
«Ce n’est pas parce que nous avons réalisé quelque chose l’année dernière que ça va se produire cette année», a fait remarquer Stafford.
«Nous allons devoir aller sur le terrain et le mériter. Vous vous demandez quelles opportunités vous êtes prêts à mériter? Ça vient avec les sacrifices, le travail acharné et le fait d’être un très bon coéquipier.»
Sur le marché des joueurs autonomes, les Rams ont opté pour la qualité au lieu de la quantité, en faisant signer des contrats au receveur Allen Robinson et au secondeur Bobby Wagner.
De retour dans le sud de la Californie après 10 ans à Seattle, Wagner sera le capitaine de la défensive et un contributeur de grande importance à une position que les Rams ont traditionnellement ignorée dans leur stratégie organisationnelle.
Robinson semble destiné à connaître une saison spectaculaire après huit campagnes à Jacksonville et à Chicago. Le robuste receveur de passes n’a jamais joué avec un quart du calibre de Stafford et les Rams auront besoin d’un Robinson productif après avoir échangé Robert Woods.
