Les 76ers de Philadelphie congédient l’entraîneur-chef Doc Rivers après trois saisons

Dan Gelston, The Associated Press
Les 76ers de Philadelphie congédient l’entraîneur-chef Doc Rivers après trois saisons

PHILADELPHIE — Les 76ers de Philadelphie ont congédié l’entraîneur-chef Doc Rivers, mardi, après une troisième élimination consécutive en deuxième ronde des séries éliminatoires de la NBA.

Rivers a mené les 76ers à une deuxième campagne d’affilée d’au moins 50 victoires grâce, entre autres, à la contribution de Joel Embiid, nommé le joueur le plus utile dans la ligue. Toutefois, il n’a pas été en mesure de guider sa troupe jusqu’à la finale de l’Association Est.

Les 76ers ont remporté leur dernier championnat de la NBA en 1983 et n’ont pas atteint la finale de l’Association Est depuis 2001.

«Nous sommes reconnaissants pour tout ce qu’il a fait pendant ses trois saisons ici et nous le remercions de l’important impact qu’il a eu sur notre concession», a déclaré le président de l’équipe, Daryl Morey, dans un communiqué de presse.

«Après avoir eu l’opportunité de nous pencher sur notre saison, nous avons décidé que certains changements sont nécessaires pour atteindre nos objectifs, à savoir lutter pour un championnat.»

Morey doit donner plus de détails sur cette décision lors d’une conférence de presse, mercredi.

Les 76ers détenaient une avance de 3-2 dans leur série demi-finale contre les Celtics de Boston. Ils ont cependant perdu le sixième match à domicile, avant de se faire écraser lors de la rencontre décisive, dans le château-fort des Celtics.

Rivers affiche un dossier de 6-10 lors de septièmes matchs éliminatoires. Aucun autre entraîneur-chef dans la NBA n’a perdu plus de cinq matchs décisifs.

Il restait encore deux années au contrat de Rivers, qui a affiché un dossier cumulatif de 154-82 pendant ses trois saisons à la barre des 76ers.

En 2008, il a mérité le titre d’entraîneur-chef de l’année alors qu’il était à la tête des Celtics.

Après la dégelée de sa troupe, 112-88 dimanche à Boston, Rivers s’était fait demander s’il s’attendait à être de retour l’an prochain.

«Ouais, je pense qu’il me reste deux années (à mon contrat). Personne n’est en sécurité dans notre domaine et j’en suis conscient.»

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