TORONTO — Se tenant au centre du terrain au BMO Field, avec des logos de la Coupe du monde 2026 ornant le stade, Jonathan Osorio rêvait d’à quoi pourrait ressembler de recevoir (en partie) le Mondial dans son coin de pays.
«Ça va être incroyable, a dit le milieu de terrain du Toronto FC, qui a remporté 62 matchs avec le Canada et a joué pour l’équipe de John Herdman à la dernière Coupe du monde, l’an dernier au Qatar. C’est quelque chose que la ville n’a peut-être jamais vécu. Pourtant, cette ville en a vu des choses.»
Le coéquipier d’Osorio, Mark-Anthony Kaye, également avec le Toronto FC, a abondé dans le même sens.
«Avant, lorsqu’on parlait de la Coupe du monde et du Canada, c’était toujours du rêve, a dit Kaye, qui a gagné 40 matchs avec le Canada et était aussi de la formation présente au Qatar.
«Après la dernière édition, où nous avons marqué l’histoire, c’est incroyable de penser que ça va se produire chez soi.»
Une journée après que le président de la FIFA Gianni Infantino ait assisté à un gala au Griffith Observatory de Los Angeles pour le dévoilement du logo et des images de marque du Mondial de 2026, Toronto a organisé son propre événement pour montrer son enrobage visuel du tournoi.
Pour Sharon Bollenbach, nommée en février directrice exécutive de la Coupe du Monde de la FIFA 2026 à Toronto, jeudi a été «la première étape de plusieurs à venir» dans la co-organisation de la Coupe du monde, élargie à 48 équipes, avec le Mexique et les États-Unis.
Bollenbach dit que l’objectif est de présenter le meilleur tournoi possible, mais aussi de rehausser encore plus le profil du soccer au Canada et d’inspirer une nouvelle génération.
«Nous voulons que la communauté se sente impliquée, a-t-elle mentionné. Toronto est un peu la planète à l’intérieur d’une ville. N’importe quelle équipe qui jouera ici va se sentir à la maison.»
En plus de Vancouver, l’autre ville qui accueillera des matchs au pays, les États-Unis auront des duels dans 11 villes, tandis que le Mexique en présentera dans trois villes.