PARIS — Le budget de fonctionnement des Jeux olympiques de Paris est «sous contrôle», a déclaré mardi le président du comité d’organisation.
À un an de la cérémonie d’ouverture, le président du comité d’organisation, Tony Estanguet, a indiqué que les accords de partenariat étaient dans la bonne voie, avec 22 nouveaux commanditaires qui se sont joints depuis le début de l’année.
«Récemment, nous avons franchi la barre du milliard d’euros (1,1 milliard $US) de revenus sécurisés auprès de nos partenaires, a dit Estanguet. C’est sans précédent. C’est évidemment la première fois qu’un événement sportif en France recueille autant d’argent auprès d’entreprises et de partenariats.»
Estanguet a affirmé que l’argent de l’investissement n’inclut pas «un nouveau partenaire premium avec qui nous sommes en pourparlers».
Les organisateurs parisiens négocient toujours un contrat de partenariat pour les Jeux de 2024 avec le groupe de luxe LVMH.
Le comité d’organisation, connu sous le nom de COJO, dispose d’un budget de fonctionnement d’environ 4,4 milliards d’euros (4,5 milliards $US).
Estanguet a insisté sur le fait que 96% du budget est financé par le secteur privé, dont le Comité international olympique, les entreprises partenaires, ainsi que la billetterie et les licences. Il a ajouté que les organisateurs visent à obtenir 92% du budget d’ici la fin de l’année.
«Nous poursuivons avec enthousiasme et sérénité dans le but d’atteindre cet objectif», a exprimé Estanguet, ajoutant que les ventes de billets ont également été couronnées de succès, avec 6,8 millions de billets déjà vendus.
Le budget global des Jeux olympiques de Paris, y compris le coût de construction et de rénovation des sites, est d’environ huit milliards d’euros (8,2 milliards $US).
Lors d’une entrevue différente, le président du CIO, Thomas Bach, a mentionné que Paris était sur le point d’offrir un nouveau type de Jeux olympiques que les dirigeants avaient envisagés lorsqu’ils ont rédigé des directives pour une ère de jeux rationalisés. Bach a indiqué que 95% des sites de la ville sont «existants ou temporaires», un clin d’œil à une tentative d’inverser la tendance de plusieurs décennies aux dépassements de coûts impliqués dans la construction d’immenses stades.
«Nous vivons à une époque dans laquelle vous ne pouvez pas tant regarder les ‘bons à avoir’, a observé Bach. Nous devons nous concentrer sur l’essentiel.»