FUKUOKA, Japon — La Canadienne Summer McIntosh a remporté le 200 m papillon aux Championnats du monde aquatiques, jeudi, défendant ainsi son titre acquis l’an dernier dans cette épreuve.
La Torontoise âgée de 16 ans a complété l’épreuve en deux minutes et 4,06 secondes, devançant au muret l’Australienne Elizabeth Dekkers (2:05,46) et l’Américaine Regan Smith (2:06,58).
Son chrono lui a permis d’établir un nouveau record chez les juniors, ainsi qu’un nouveau record canadien dans cette épreuve. Elle avait aussi décroché l’or au 200 m papillon aux Mondiaux de Budapest, en Hongrie, l’an dernier.
Elle est ainsi devenue la deuxième Canadienne à avoir défendu avec succès un titre de championne du monde, et la deuxième à avoir trois médailles d’or en carrière à son palmarès, deux exploits accomplis par Kylie Masse avant elle.
«J’étais vraiment gonflée à bloc avant la finale, car j’avais gagné l’or dans cette épreuve aux derniers Mondiaux, a-t-elle rappelé par voie de communiqué. C’était un moment spécial, donc arriver à le refaire signifie beaucoup pour moi. Je suis très heureuse du résultat.»
De plus, il s’agissait de la deuxième médaille de McIntosh aux Mondiaux aquatiques. Elle avait obtenu le bronze au 200 m libre mercredi.
«Ce soir, je voulais voir jusqu’où je pouvais repousser mes limites et à quel point je pouvais m’accrocher dans la deuxième moitié (de l’épreuve)», a expliqué McIntosh, qui a gagné par une bonne longueur.
Il serait injuste de dire que les deux premières courses de McIntosh ont été décevantes; elle a néanmoins cédé son record du monde au 400 m libre à l’Australienne Ariarne Titmus.
Le Canada a maintenant décroché au moins une médaille d’or dans quatre éditions consécutives des Mondiaux aquatiques.
De plus, les nageurs de l’unifolié ont maintenant raflé une médaille de chaque couleur cette semaine. Lundi, Margaret Mac Neil, de London, en Ontario, avait remporté l’argent au 100 m papillon.
Par ailleurs, Masse, de Lasalle, en Ontario, a abouti au pied du podium au 50 m dos en 27,28 secondes. L’Australienne Kaylee McKeown a triomphé en 27,08, devançant dans l’ordre Smith (27,11) et la Britannique Lauren Cox (27,20).
« Le 50 m est toujours un défi, parce que c’est une compétition très serrée. C’est tout de même mon temps le plus rapide cette année, alors je suis satisfaite», a-t-elle assuré.
Ingrid Wilm (27,41), de Calgary, a fini sixième.
Au relais féminin 4×200 m libre, l’Australie a inscrit un record avec un temps de 7:37,50 qui lui a permis de décrocher l’or. Les Américaines sont arrivées en deuxième position avec un temps de 7:41,38, et la Chine a complété le podium avec un chrono de 7:44,40.
Le relais canadien, composé de la Québécoise Mary-Sophie Harvey, McIntosh, Emma O’Croinin et Brooklyn Douthwright, a pris le cinquième rang.
«C’était une bonne expérience, a dit Harvey. C’est une bonne pratique pour l’année prochaine. Je pense qu’il s’agit tout simplement de garder son sang-froid et de trouver la meilleure façon de nager.»
Il est à noter que Katerine Savard, de Pont-Rouge, a nagé pendant les étapes préliminaires du 4×200 m libre.
Les équipes médaillées se sont qualifiées pour les Jeux olympiques de Paris en 2024, tandis que les 13 places restantes seront déterminées en comparant les temps des Mondiaux de Fukuoka à ceux de Doha en 2024.
Enfin, la Manitobaine Kelsey Wog a signé un temps de 2:24,16 en demi-finales du 200 m brasse, ce qui lui a permis de se qualifier pour la finale prévue vendredi.