TORONTO — Après 17 matches en 17 jours, la journée de repos de lundi a été très bienvenue chez les Blue Jays de Toronto.
Le club doit composer avec des blessures aux joueurs étoiles Bo Bichette et Jordan Romano, arrêt-court et stoppeur, ainsi qu’au voltigeur Kevin Kiermaier et au releveur Trevor Richards.
Les Phillies de Philadelphie joueront au Rogers Centre mardi et mercredi, puis les Blue Jays auront de nouveau un répit jeudi.
«C’est dur de jouer pendant 17 jours de suite, a dit le gérant John Schneider. J’espère que les gars vont bien profiter du temps de repos.»
Toronto a mérité neuf gains depuis le 28 juillet, se plaçant à la troisième et dernière des places additionnelles en vue des séries, dans l’Américaine.
Romano a été inscrit sur la liste des blessés de 15 jours le 29 juillet, ennuyé au dos. Il est au troisième rang de l’Américaine avec 28 sauvetages. On s’attend à ce qu’il revienne au jeu mardi.
Bichette mène l’équipe avec une moyenne au bâton de ,321; il est deuxième du club avec 17 circuits. Il s’est blessé au genou droit le 31 juillet. Cela a mené à l’ajout de Paul DeJong, dans un échange avec les Cardinals de St. Louis.
Richards a été inscrit sur la liste des blessés de 15 jours le 3 août, en raison d’une inflammation au cou. Lui et Erik Swanson mènent les releveurs de l’équipe avec 54 manches et un tiers.
Kiermaier a subi une lacération au coude droit le 6 août en sautant contre la porte de garage au champ centre, au Fenway Park.
«Nous avons traversé un passage long et difficile, a mentionné le voltigeur Daulton Varsho, muté du champ gauche au champ centre, ces derniers temps. Les jours de repos vont nous aider à prendre du mieux pour terminer la saison en force.»
Le troisième but Matt Chapman et le receveur Danny Jansen sont eux aussi diminués, sans faire partie de la liste officielle des blessés.
Chapman s’est coincé le majeur droit entre une haltère et le support de celle-ci dimanche, pendant l’échauffement. Il a dû rater le match.
Jansen a été atteint cinq fois depuis huit matches, incluant deux fois dimanche. Et ça n’inclut pas tous les tirs bloqués derrière le marbre.
«Je me sens mal pour lui. Il en porte les marques, littéralement, a commenté Schneider. Il n’est pas à 100 pour cent et il faut lui lever notre chapeau d’avoir joué quand même.
«Il a de l’inconfort en bloquant des balles et en s’élançant au ballon, mais c’est un guerrier. Il est comme ça, tout simplement.»