Maryline Baril, fière de créer pour sa ville natale

Par mclessard
Maryline Baril, fière de créer pour sa ville natale
Maryline Baril a conçu avec bonheur une robe de princesse à son image pour le projet Les Belles de décembre, son premier en sol natal.  (Photo : (Photo Le Canada Français - Laurianne Gervais Courchesne))

La designer Maryline Baril, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, conserve un lien d’attachement avec la ville, puisqu’elle vient régulièrement rendre visite à sa famille et ses amis. Cela dit, elle se désole de ne pas pouvoir être autant impliquée dans des projets artistiques johannais. C’est pourquoi elle n’a pas hésité à prendre part au projet des Belles de décembre lorsque Jean Guillet lui a téléphoné.

« J’étais vraiment contente et surprise quand Jean Guillet m’a demandé si c’était moi la designer qui venait de Saint-Jean et si je voulais participer aux Belles. Je me rappelais de lui grâce aux fleurs que je recevais enfant, quand je faisais du ballet! J’ai trouvé son projet intéressant », indique la propriétaire de la boutique-atelier MARIGOLD, située sur la rue Wellington, à Montréal.

Cette expérience a également permis à Maryline Baril de mieux apprendre à connaître le milieu artistique de sa ville natale. Le seul lien artistique qui la rattache avec la région, c’est la boutique Mlle Étik, située au 133, boulevard Saint-Luc, dans laquelle certaines pièces de ses collections sont vendues. 

Pour un Noël chic

Pour chacune de ses créations, l’artiste spécialisée dans les robes de mariée et le prêt-à-porter écoresponsable mijote longtemps. « Pour le projet, je savais que je voulais faire une robe de style princesse que j’aimerais porter pendant un Noël chic. C’est vraiment quand j’ai vu le tissu que j’ai su le modèle que je voulais faire », précise celle qui a momentanément porté sa création, le temps de réaliser quelques ajustements.

Le tissu en question s’avère être la superposition d’une soie noire transparente ornée d’un motif à pois avec un autre tissu comprenant de délicates fleurs à paillettes de couleur or et rose. 

« Coudre la robe m’a pris trois jours. Je savais exactement comment j’allais la coudre et comment j’allais faire mon patron avant de commencer concrètement », avance celle qui a terminé sa tenue en novembre.

Prix transparents 

Avec sa marque MARIGOLD, qui existe depuis 2014, Maryline Baril préconise le concept connu sous le nom de slow fashion.

« Je fais seulement deux collections par année, dont une au début de l’automne. Je veux privilégier la qualité et non la quantité. Les matières premières que j’utilise sont soit fabriquées par moi, soit achetées localement », indique celle qui, au début de sa carrière, pouvait concevoir une nouvelle collection chaque mois pour différents commerces de détail.

Pour chacune de ses deux collections, la designer a décidé d’apposer aux vêtements mis en vente ce qu’elle appelle des prix transparents. Ces derniers sont en réalité des étiquettes sur lesquelles est détaillé tout le pedigree du morceau. « J’inscris combien a coûté la production locale, le nom de la personne qui a cousu le vêtement de même que le nombre d’exemplaires », explique Mme Baril. Ses créations sont distribuées à travers le Canada, notamment dans les villes de Vancouver et Toronto.

Rencontres 

Heureuse de ce qu’elle considère être son premier vrai projet artistique johannais, Maryline Baril sera présente à l’exposition Les Belles de décembre le vendredi 15 dé- cembre, de 13 à 17 heures, afin de rencontrer les visiteurs et échanger avec eux.

L’événement est gratuit et a lieu au Carrefour Richelieu, dans le local de l’ancienne librairie. L’entrée la plus proche est celle située à côté du restaurant Dooly’s. 

Quant à l’ambassadrice de l’événement, la comédienne d’origine johannaise Marie Turgeon, elle ira à la rencontre des visiteurs le samedi 16 décembre, de 13 à 15 heures. 

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