NEW YORK — Carl Weathers, un ancien secondeur de la Ligue nationale de football (NFL) devenu une vedette du film d’action et de la comédie hollywoodienne, est mort à l’âge de 76 ans.
Son gérant, Matt Luber, a confirmé que Weathers s’est éteint jeudi. Dans un communiqué, sa famille a précisé qu’il est mort «paisiblement dans son sommeil».
Au grand écran, Weathers a incarné Apollo Creed dans les films «Rocky», a affronté Arnold Schwarzenegger dans «Le Prédateur» et a enseigné le golf dans «Happy Gilmore».
Plus récemment, on a pu le voir dans les trois saisons de la série à succès de Disney+ «Le Mandalorien», dérivée de l’univers Star Wars, dans laquelle il a interprété Greef Karga.
Ayant grandi à La Nouvelle-Orléans, Weathers a commencé à jouer dans des pièces de théâtre dès l’école primaire. Au lycée, l’athlétisme l’a amené sur une autre voie, mais il retrouvera son premier amour plus tard dans sa vie.
Weathers a joué son football universitaire à l’Université d’État de San Diego, où il s’est spécialisé en théâtre, et il a ensuite porté les couleurs des Raiders d’Oakland, dans la NFL, pendant une saison, en 1970.
Après son séjour dans la NFL, il a passé deux saisons dans la Ligue canadienne de football, s’alignant avec les Lions de la Colombie-Britannique.
Au cinéma, le nom de Carl Weathers restera associé à celui d’Apollo Creed, qui a fait sa première apparition en tant qu’homme arrogant et incontesté, champion du monde des poids lourds, dans «Rocky», en 1976, avec Sylvester Stallone.
«C’est un rôle qui permet de se retrouver sous les projecteurs, mais c’est une situation ponctuelle, donc il faut toujours prévoir son prochain coup. Heureusement, les films se sont enchaînés et Apollo Creed est devenu de plus en plus présent dans la conscience des gens», a raconté Weathers lors d’une entrevue accordée au Daily Beast en 2017.
Creed, qui est apparu dans les quatre premiers films de la série «Rocky», est mort de manière mémorable sur le ring de «Rocky IV», en 1985, en affrontant l’imposant Soviétique Ivan Drago.
Weathers s’est ensuite illustré dans «Le Prédateur», en 1987, «Action Jackson», en 1988, et «Happy Gilmore», en 1996, notamment. Au petit écran, il a reçu une nomination aux prix Emmy pour son rôle dans «Le Mandalorien», en 2021.
Plus tard dans sa vie, alors que se poursuivait sa carrière bien remplie devant la caméra, Weathers a développé une passion pour la réalisation. Il a notamment réalisé des épisodes de «Les Dessous de Palm Beach» et du «Mandalorien».
Weathers a grandi en admirant des acteurs tels que Woody Strode, Sidney Poitier et Harry Belafonte, ainsi que des athlètes comme Jim Brown et Mohamed Ali.
«Il y a tellement de gens qui m’ont précédé, que j’admirais, et dont je voulais imiter le succès, qui ont créé un chemin que j’ai pu suivre pour trouver le succès», a-t-il mentionné à Detroit News l’an dernier.
«J’espère que je pourrai également inspirer quelqu’un d’autre à faire du bon travail. Je suppose que je suis juste un gars chanceux.»
Weathers laisse dans le deuil ses deux fils.