MCALLEN, Texas — Des vents violents ont propagé les flammes et entraîné l’évacuation d’une ville tandis que des avions larguaient des produits ignifuges au-dessus du nord du Texas pour tenter de stopper le plus grand incendie de forêt de l’histoire de l’État.
Dimanche après-midi, l’incendie de Smokehouse Creek était circonscrit à 15 % et deux autres incendies à au moins 60 %. Les autorités n’ont pas indiqué ce qui a déclenché les incendies, mais des vents forts, de l’herbe sèche et des températures anormalement chaudes ont alimenté les flammes.
Un groupe d’incendies a incinéré près de 5000 kilomètres carrés dans les zones rurales autour d’Amarillo. L’incendie le plus important, Smokehouse Creek, qui représente près de 4400 kilomètres carrés, s’est étendu à l’Oklahoma voisin.
Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a annoncé dimanche que le gouvernement fédéral avait consacré des fonds, des équipements et du personnel à la lutte contre les incendies, mais il a averti que d’autres conditions météorologiques extrêmes pourraient survenir.
«Plus d’un million d’hectares ont brûlé. Nous sommes en hiver et il s’agit du plus grand incendie de l’histoire du Texas, a déclaré M. Mayorkas lors d’une interview sur CNN. En tant que pays et en tant que monde, nous devons être prêts à faire face aux effets croissants des phénomènes météorologiques extrêmes provoqués par le changement climatique. Il s’agit d’un phénomène remarquable, qui se manifestera dans les jours à venir, et nous devons nous y préparer dès maintenant.»
Le Service météorologique national a mis en garde dimanche contre un risque élevé d’incendie jusqu’à lundi dans la région en raison de vents d’environ 30 kilomètres/heure.
Les vents violents ont propagé les flammes, provoquant un ordre d’évacuation à Sanford, une ville texane d’un peu plus de 100 habitants, selon un message publié par le bureau d’Amarillo du Service météorologique national sur X, anciennement Twitter.
Alors que les pompiers luttent contre ces incendies sans précédent, les organisations humanitaires se tournent vers les victimes qui ont perdu leur maison et leurs moyens de subsistance. Les habitants ont commencé à déblayer les propriétés touchées samedi et, dès dimanche, l’ampleur des pertes a commencé à s’alourdir.