Ethan Gauthier tranche en prolongation pour les Voltigeurs, qui défont le Drakkar 1-0

La Presse Canadienne

BAIE-COMEAU, Qc — Les Voltigeurs de Drummondville ont pris les devants 2-0 en finale du trophée Gilles-Courteau sans concéder un seul but à la meilleure équipe de la saison régulière dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.

Ethan Gauthier a marqué en prolongation et les Voltigeurs ont vaincu le Drakkar de Baie-Comeau 1-0, vendredi.

Gauthier a effectué un tir des poignets parfait au centre de la zone offensive pour inscrire son 11e filet des présentes séries éliminatoires.

«Je mentirais si je te disais que je t’aurais cru, a lancé l’entraîneur-chef Sylvain Favreau à propos de l’avance et du jeu défensif parfait de son club dans cette série. C’est tellement une série serrée sur la glace. Ça se joue à peu de choses.»

C’est la première fois que le Drakkar perd deux matchs de suite à domicile depuis le début de la saison 2023-24.

Cette série oppose deux des trois équipes qui ont marqué le plus de buts en saison régulière, mais ce sont les gardiens qui se sont signalés dans ce match. Riley Mercer a signé un deuxième blanchissage de suite en vertu d’une performance de 33 arrêts.

«Sans dire qu’il a été négligé, beaucoup de gens de l’extérieur n’ont pas cru en lui, a commenté Favreau. Dès mon arrivée à Drummondville, c’était clair que c’était notre homme de confiance. C’est tellement une bonne personne qui travaille extrêmement fort. Ça fait un sacré bout de temps qu’il joue du sacré bon hockey pour nous et on est derrière lui.»

Charles-Édward Gravel n’a pas à rougir de sa performance, lui qui a repoussé 38 rondelles devant le filet du Drakkar.

La série se déplacera au Centre-du-Québec, alors que les troisième et quatrième matchs auront lieu lundi et mardi, à Drummondville.

«On affronte une très bonne équipe de hockey et ils seront prêts lundi», a averti Favreau.

«On venait ici pour gagner des matchs et on a trouvé un moyen de gagner, a ajouté Gauthier. Cette série-là est loin d’être terminée.»

Le Drakkar participe à la finale pour la troisième fois de son histoire, mais ne l’a jamais gagnée. Les Voltigeurs en sont pour leur part à une cinquième participation et ont triomphé en 2009.

Un scénario différent

Il avait fallu moins de deux minutes aux Voltigeurs pour ouvrir la marque en supériorité numérique lors du premier match. Ce but était le premier de cinq consécutifs, en route vers un gain de 5-0.

Vendredi, le Drakkar voulait éviter un deuxième faux départ de suite, obtenant les premières occasions de marquer. 

Or, il a une fois de plus écopé de la première pénalité de la rencontre en raison d’un bâton élevé de Félix Gagnon. Mais cette fois, la formation nord-côtière a résisté. 

Le Drakkar a été chassé pour une deuxième fois avec quelques secondes à écouler en première période, résistant à nouveau à l’attaque massive des Voltigeurs au début du deuxième engagement. 

L’indiscipline du Drakkar a malgré tout donné des ailes aux Voltigeurs, qui menaient 24-11 au chapitre des tirs au but à mi-chemin dans la rencontre sans être parvenus à toucher la cible.

Le Drakkar a obtenu les deux opportunités suivantes en avantage numérique – dont une pénalité mineure double pour un bâton élevé – sans trouver le fond du filet.

«On a eu de bonnes chances, [mais] le gardien a fait de bons arrêts, a commenté l’entraîneur-chef du Drakkar, Jean-François Grégoire. On n’a pas marqué, mais ce n’est pas par manque d’efforts. On en a gagné des matchs sur la route cette saison. Avec un match comme aujourd’hui, il y a quelque chose sur quoi bâtir.»

Mercer a ensuite effectué un arrêt clé lors d’une descente à deux contre un en infériorité numérique pour garder son équipe dans le coup. 

«Chaque soir, tu essaies d’arrêter toutes les rondelles, a dit Mercer. Ça ne se termine pas toujours de cette façon, mais il faut être confiant en votre habileté d’arrêter toutes les rondelles dirigées vers vous.» 

En prolongation, Gravel a effectué un arrêt spectaculaire aux dépens de Gauthier avant que ce dernier ne mette un terme au débat quelques instants plus tard.

«Quand tu arrives en prolongation, ce sont les petits détails [qui font la différence], a dit Favreau. Notre but commence avec une bonne action défensive, puis quand on s’est installés en zone offensive, on a eu du trafic devant le filet et un bon lancer.»

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