MONTRÉAL — Inquiet de la montée de la violence à Montréal, le chef du Parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon annonce qu’un gouvernement péquiste recruterait 800 nouveaux policiers au Québec, dont au moins 250 pour la métropole.
La Ville de Montréal a été secouée par de nombreux événements violents récemment, dont sept homicides qui ont été recensés depuis une dizaine de jours.
Mercredi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a assuré les citoyens que les enquêtes allaient bon train et que les meurtres n’étaient pas liés au crime organisé.
En point de presse jeudi matin à Montréal, M. St-Pierre Plamondon, lui-même député montréalais, a indiqué que les effectifs policiers n’étaient pas suffisants pour faire face à cette flambée de la violence.
«On va soutenir les policiers pour leur donner les moyens de travailler dans un contexte qui, clairement, nous amène de nouveaux défis», a souligné le chef péquiste devant les journalistes.
Le PQ veut aussi déployer des mesures pour travailler à la prévention, notamment en ramenant l’équipe de concertation communautaire du SPVM.
«On va travailler tant avec les organismes communautaires, mais également avec les policiers», a-t-il affirmé.
«(Les policiers) ont quand même levé la main, sont intervenus à plusieurs reprises pour dire: «Si vous voulez qu’on fasse un travail à la hauteur du défi, il manque 170 policiers sur le territoire montréalais».»
En réaction à la sortie du PQ, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a affirmé jeudi sur les réseaux sociaux qu’il y aurait plus de 1100 nouveaux policiers au Québec en 2024 grâce à l’augmentation des cohortes à l’École nationale de police du Québec.
Il a aussi fait valoir que le gouvernement avait augmenté le financement des municipalités pour les corps de police.
«On a déjà mis en place et réalisé depuis plusieurs mois des propositions mises de l’avant par le PQ aujourd’hui», a-t-il fait valoir.
