Lexi Thompson a annoncé qu’elle se retirera de l’univers du golf professionnel féminin, mettant ainsi un terme à une carrière marquée par son étonnante puissance, sa popularité auprès des jeunes amateurs et ses nombreux moments abracadabrants pendant les tournois du Grand Chelem.
Thompson doit discuter de son avenir mardi, à l’aube de l’Omnium féminin des États-Unis.
Elle participera à ce tournoi pour la 18e fois de sa carrière, et le fait qu’elle ait décidé de prendre sa retraite à l’âge de 29 ans rappelle qu’elle a fait le saut chez les golfeuses professionnelles alors qu’elle n’était qu’une jeune adolescente.
Thompson avait seulement 12 ans lorsqu’elle s’est qualifiée pour l’Omnium féminin des États-Unis à Pine Needles, en 2007, étant la plus jeune golfeuse de l’histoire à accomplir cet exploit. Elle a aussi établi une autre marque de la LPGA en devenant la plus jeune championne d’un tournoi, à la Classique Navistar, à 16 ans.
Ces deux records ont depuis été fracassés.
Thompson a signé 15 victoires en carrière sur le circuit de la LPGA, mais une seule en Grand Chelem — au Championnat Kraft Nabisco à Rancho Mirage, en Californie. Elle a également terminé en deuxième place dans quatre autres tournois majeurs, notamment après avoir écopé d’une pénalité de quatre coups en ronde finale après avoir enfreint un règlement la veille. Elle a aussi laissé filer une avance de cinq coups, alors qu’elle était en tête, à l’Omnium féminin des États-Unis, au club de golf Olympic, en 2021.
Elle a grandi en jouant au golf avec ses frères, dont deux ont atteint le circuit de la PGA, et a attiré l’attention en raison de sa puissance. Thompson a d’ailleurs accepté une exemption l’an dernier afin de prendre part à un tournoi de la PGA à Las Vegas, où elle a brièvement flirté avec le seuil de qualifications pour les rondes du week-end avant d’être larguée.
Malgré sa puissance remarquable, Thompson n’a pas gagné de tournoi sur le circuit de la LPGA depuis près de cinq ans. Elle a néanmoins gagné un tournoi du circuit féminin européen, financé par l’entreprise saoudienne Aramco, à l’automne 2022.
