Ottawa surveille de près l’altération des casiers à homards en Nouvelle-Écosse

La Presse Canadienne
Ottawa surveille de près l’altération des casiers à homards en Nouvelle-Écosse

HALIFAX — Le ministère fédéral des Pêches et Océans enquête sur des rapports faisant état d’altérations de matériel dans les zones de pêche au homard de l’est de la Nouvelle-Écosse.

Il a publié jeudi soir une déclaration indiquant que les pêcheurs autochtones participant à des pêcheries de subsistance modérée officiellement sanctionnées ont signalé des altérations dans deux zones de pêche, tout comme les pêcheurs commerciaux non autochtones.

Les zones de pêche au homard en question sont la 26A, qui comprend la moitié est du détroit de Northumberland, et la zone 27, qui s’étend de la pointe du Cap-Breton, près de Meat Cove, jusqu’à une zone du côté est de l’île, près de Garbarus.

Le communiqué du ministère indique que des agents de conservation et de protection ont été déployés pour empêcher toute nouvelle altération, une infraction à la Loi sur les pêches qui peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 $.

La déclaration indique que l’altération des équipements «empêche les pêcheurs autochtones d’exercer leurs droits issus de traités et de subvenir aux besoins de leurs familles».

Il poursuit en affirmant que la pêche autochtone de subsistance modérée est autorisée dans les zones en question, ainsi que dans d’autres, depuis quatre ans.

Le ministère a aussi confirmé qu’il a réémis des autorisations provisoires pour cette saison aux Premières Nations de Potlotek, Eskasoni, Pictou Landing et We’koqma’q L’nue’kati, où les membres désignés peuvent pêcher et vendre du homard.

«Nous travaillons avec les communautés autochtones pour négocier des approches collaboratives en matière d’accès et de gestion des pêches appuyant les membres de la communauté qui souhaitent pêcher à des fins de subsistance convenable, comme l’ont affirmé les décisions Marshall de la Cour suprême du Canada, a déclaré le ministère. Le MPO soutient cette pêche de subsistance convenable, et les agents des pêches sont tous les jours sur le terrain, travaillant avec les membres désignés de la communauté, pour s’assurer qu’ils peuvent pêcher en respectant les conditions émises dans leur autorisation, et conformément aux mesures énoncées dans leurs plans de pêche élaborés par la communauté.»

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