Le gouvernement du Québec bonifiera son aide financière aux agriculteurs

La Presse Canadienne
Le gouvernement du Québec bonifiera son aide financière aux agriculteurs

MONTRÉAL — Le premier ministre François Legault a annoncé lundi après-midi avoir conclu une entente de principe avec l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Celle-ci sera soumise au conseil des ministres mercredi. Cet accord survient après cinq mois de manifestations de la part des membres de l’UPA.

«C’était une très bonne rencontre. Je suis content d’avoir une entente de principe avec l’UPA. On a vu des manifestations au cours des dernières semaines, et les agriculteurs ont été entendus», a affirmé M. Legault après sa rencontre avec le président de l’UPA, Martin Caron, au siège social du syndicat, à Longueuil. Il était accompagné du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.

Le premier ministre a indiqué que le contenu précis de l’offre et le montant des investissements seront dévoilés lorsqu’elle aura été acceptée par le conseil des ministres.

De son propre aveu, «il fallait vraiment bonifier le programme», particulièrement en raison de la hausse des taux d’intérêt.

«En 2023, les pluies abondantes ont causé des dégâts aux producteurs maraîchers. Il va y avoir une aide supplémentaire. On va revoir aussi le programme pour aider les agriculteurs à faire face aux taux d’intérêt qui sont très élevés, particulièrement pour les jeunes de la relève. Quand les taux passent de 4 à 7 %, ç’a un impact majeur sur les résultats financiers, donc on va bonifier le programme», a déclaré M. Legault.

Il s’est aussi engagé à diminuer «la paperasse et la bureaucratie» et à «remplacer le moratoire sur les superficies cultivables par un cadre réglementaire».

«Réduire la paperasse et la bureaucratie, c’est un dossier que je prends à bras-le-corps avec Sonia LeBel et André (Lamontagne). On a identifié 14 mesures à court terme sur lesquelles on va travailler pour réduire la paperasse et la bureaucratie. Malheureusement, des agriculteurs sont obligés d’embaucher des professionnels à des taux horaires très élevés. On va alléger leur paperasse et la bureaucratie. À moyen terme, on va ajouter d’autres mesures.»

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