Jayson Tatum et Jaylen Brown font la paire depuis qu’ils portent les deux l’uniforme des Celtics de Boston, essentiellement.
Ils ont été repêchés troisième au total – Brown en 2016, Tatum en 2017.
Explosifs, ils peuvent marquer d’un peu partout sur le terrain.
Ils ont propulsé Boston à une deuxième présence en finale en trois ans.
L’été dernier, Brown a obtenu le premier contrat de 300 M $ dans la NBA.
On s’attend à ce que Tatum reçoive une offre du même genre cet été.
Plusieurs observateurs tentent de cerner lequel a le rôle le plus crucial, avec les Celtics en quête d’un 18e championnat.
«Ce sont deux joueurs totalement différents, a dit l’entraîneur des Celtics, Joe Mazzulla. Ils sont d’excellents coéquipiers, ils s’aiment beaucoup l’un et l’autre.
«Ils ont chacun leur façon de faire dans leur volonté de gagner. Ce n’est pas équitable de les voir comme indissociables pour les comparer.»
Il y a deux ans, les Celtics menaient 2-1 en finale, contre Golden State, mais les Warriors ont eu le dernier mot en six matches.
Tatum estime que lui et Brown ont appris de la ronde ultime de 2022 et aussi de la finale de l’Est l’an dernier, quand Boston a été défait par le Heat de Miami.
«Vous n’obtenez pas toujours une deuxième chance, a dit Tatum. Nous allons essayer de simplifier les choses le plus possible.»
Avec six secondes à écouler au premier match de la finale de l’Est, contre l’Indiana, Brown a réussi un tir de trois points qui a nivelé le score. Les Celtics ont gagné 133-128, en prolongation.
«Les joueurs des grandes occasions font ce qu’il faut quand il le faut», a alors dit Tatum, au sujet de ce panier de Brown.
Mazzulla a fait valoir que selon lui, certaines personnes n’arrivent pas à croire que le duo a une belle relation ou un lien où la rivalité n’est pas malsaine.
«Ils se motivent l’un et l’autre à l’entraînement à chaque jour, a relaté Mazzulla. Ils communiquent chacun à leur manière. Ils ont du succès à un haut niveau et ce depuis longtemps déjà.»
