Sabrina Rogers adopte le perroquet de ses rêves

Par meganchampagne
Sabrina Rogers adopte le perroquet de ses rêves
Sabrina Rogers et son perroquet Tazz. (Photo : (Photo Le Canada Français - Jessyca Viens Gaboriau))

Sabrina Rogers, passionnée de perroquets et résidente de Saint-Jean-sur-Richelieu, a finalement pu adopter son oiseau exotique de rêve après des mois de démarches, une quarantaine de 47 jours ainsi que 18 000$ de dépenses. Tazz, un ara Catalina, a récemment pu fêter son premier anniversaire avec sa nouvelle famille.

Mme Rogers et son conjoint n’en sont pas à leur première adoption de perroquet. Ils avaient décidé de se lancer dans cette aventure il y a environ sept ans, avec leur ara bleu et or nommé Rico. Ce dernier est décédé l’an dernier, à l’âge de 13 ans seulement, des suites d’un cancer. « Cet événement nous a beaucoup bouleversés. C’était tellement difficile qu’au départ, nous ne voulions pas en adopter un autre. On a finalement changé d’idée, mais c’était important qu’il ne soit pas exactement pareil », souligne celle qui a aussi deux dalmatiens. 

Tazz

Tazz est un oiseau hybride, c’est-à-dire qu’il est le résultat d’un accouplement entre un perroquet bleu et or avec un perroquet rouge. Né en Floride, il a ensuite été transféré dans un commerce de l’État de New York avant d’atterrir à Saint-Jean-sur-Richelieu. « C’est à New York que nous l’avons adopté », indique celle qui ne s’attendait pas à ce que les démarches soient si compliquées. 

Les différentes règles d’importation et d’exportation d’oiseaux au Canada et aux États-Unis ont engendré de nombreux obstacles, notamment en ce qui concerne l’obtention des différents permis et certificats qui ont nécessité des visites coûteuses chez le vétérinaire.

« Cela a été tout un défi de coordonner tous les permis étant donné qu’il y avait des délais d’attente et des dates d’expiration variées. Et puis, quand je croyais que tout était réglé, le gouvernement m’a demandé, la veille de mon départ pour l’adoption, un certificat de santé pour la volaille. Cela nous a encore retardés », raconte Sabrina Rogers, qui dit avoir passé environ cinq mois à tout organiser.

Quarantaine

Une fois arrivé à la maison, Tazz devait aussi observer une quarantaine de 47 jours à l’intérieur d’une pièce aménagée dans la maison de Mme Rogers. Pièce qui a dû être approuvée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. « Nous devions mettre en place des mesures de biosécurité, comme j’en avais seulement vu dans les films auparavant. Il fallait entre autres avoir un registre de visiteurs, et tout ce qui se trouvait dans la pièce devait y demeurer », explique la propriétaire de l’animal. 

« Cette période était aussi stressante que les démarches pour nous. Nous avons pu mieux respirer seulement quand la quarantaine a été bel et bien terminée. On peut maintenant vraiment apprendre à le connaître et l’inclure dans notre famille », ajoute-t-elle.

Depuis le début du processus, Sabrina Rogers dit avoir dû débourser une somme de 18 000$, dont environ 7000$ US (9,579,98$ CA) uniquement pour l’adoption de l’oiseau. « On ne s’attendait pas à payer autant, mais nous sommes très contents de l’avoir dans notre vie », assure la passionnée d’animaux. 

Quotidien

Maintenant que l’animal a officiellement intégré son nouveau foyer, sa famille veut l’inclure le plus possible dans son quotidien. « On travaille tranquillement sur sa socialisation, entre autres en l’amenant en voiture faire des petites sorties, ainsi qu’au travail. On peut dire qu’il ne passe pas inaperçu », mentionne sa « mère » adoptive. 

Ce dernier a fêté sa première année de vie le 30 mai. À noter que la longévité moyenne d’un perroquet est de 60 ans.

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