Les autorités utilisent des bateaux pour surveiller le secteur et avertir les nageurs de la présence de requins ce week-end le long de la côte ouest de la Floride, où une femme et deux adolescentes ont été blessées lors de deux attaques de requins distinctes, vendredi.
Les attaques au large des plages du Panhandle de Floride ont conduit les autorités à fermer temporairement plusieurs plages aux baigneurs vendredi. Les plages ont été rouvertes samedi, avec des drapeaux avertissant des risques élevés.
Dans le comté de Walton, le bureau du shérif, les pompiers et l’agence de la faune de l’État travaillaient ensemble pour mener des patrouilles sur l’eau avec des bateaux et le rivage avec des véhicules, a déclaré samedi le district d’incendie de South Walton, dans une mise à jour. Les deux attaques de vendredi ont eu lieu dans le comté de Walton.
«S’il vous plaît, nagez prudemment aujourd’hui, respectez le Golfe, restez hydraté et faites attention à vos proches», ont affirmé les pompiers sur les réseaux sociaux.
Des drapeaux rouges et violets étaient utilisés samedi pour avertir les nageurs des dangers.
«Les drapeaux violets indiquent la présence d’une vie marine dangereuse et les drapeaux rouges indiquent des conditions à risque élevé», a expliqué samedi le bureau du shérif du comté de Bay, dans une publication sur les réseaux sociaux.
Les petits poissons se déplacent en bancs près du rivage à cette période de l’année, ce qui pourrait avoir contribué aux attaques, a précisé le bureau du shérif.
La première attaque s’est produite vendredi après-midi lorsqu’une femme a été mordue par un requin près de WaterSound Beach, a indiqué le bureau du shérif du comté de Walton. Elle a subi des blessures graves au ventre et au bras, et une partie de son bras a dû être amputée, a déclaré le chef des pompiers de South Walton, Ryan Crawford, lors d’un point de presse. Elle a été transportée par avion vers un centre de traumatologie.
Moins de deux heures plus tard, les pompiers sont intervenus sur une autre plage à environ 6,4 kilomètres à l’est de la première attaque «suite à plusieurs informations faisant état d’une adolescente blessée par un requin», a dit le bureau du shérif.
Deux adolescentes se trouvaient dans l’eau jusqu’à la taille avec un groupe d’amis lorsqu’elles ont été attaquées, a déclaré le district d’incendie de South Walton.
«Lorsque les sauveteurs et les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont découvert que l’une des femmes présentait des blessures graves à la jambe et à une main», ont précisé les pompiers dans un communiqué. Elle a été transportée par avion vers un centre de traumatologie. L’autre adolescente avait ce que les autorités ont décrit comme des blessures mineures à l’un de ses pieds.
Les deux adolescents sont originaires de Mountain Brook, en Alabama, une banlieue de Birmingham, a déclaré le directeur municipal de Mountain Brook, Sam Gaston, au site d’information Al.com.
«Il est très inhabituel que deux de ces incidents se produisent le même jour», a déclaré M. Crawford.
L’heure des attaques – au milieu de l’après-midi – était également une anomalie, a dit le shérif du comté de Walton, Michael Adkinson. Il a noté que les policiers avertissent souvent les gens de se méfier des requins tôt le matin et au crépuscule, à l’heure habituelle de leur alimentation.
Samedi, les policiers du comté de Walton patrouillant dans les eaux à bord d’un bateau ont repéré un requin marteau de quatre mètres près de la plage de Santa Rosa, ce qui, selon eux, n’est pas inhabituel.
«Nous souhaitons réitérer que les requins sont toujours présents dans le Golfe, a averti samedi le bureau du shérif dans une publication sur les réseaux sociaux. Les nageurs et les amateurs de plage doivent être prudents lorsqu’ils nagent et rester conscients de leur environnement.»
Vendredi également, à Hawaï, une femme a été grièvement blessée lors d’une apparente attaque de requin dans les eaux au large de l’île d’Oahu, ont indiqué les autorités.
Les attaques de requins sont rares, selon des experts. L’année dernière, il y a eu 69 morsures non provoquées dans le monde, et 10 d’entre elles ont été mortelles, selon la base de données International Shark Attack File, de l’Université de Floride. C’est plus que la moyenne récente de six décès par an.