Florian Xhekaj rêve d’imiter son frère aîné et causer une surprise au prochain camp

Alexis Bélanger-Champagne, La Presse Canadienne

BROSSARD — Un an après avoir été sélectionné en quatrième ronde par le Canadien de Montréal lors du repêchage de la LNH, Florian Xhekaj se sent plus confiant – sur la glace et même dans la vie en générale.

Xhekaj croit d’ailleurs que cette nouvelle confiance l’a aidé à trouver sa touche à l’attaque durant la dernière saison dans la Ligue de l’Ontario.

Après avoir inscrit 25 points en 68 matchs à sa première campagne dans l’OHL, Xhekaj a explosé avec 65 points, dont 34 buts, en 63 parties avec les Bulldogs de Brantford l’hiver dernier.

«Nous ne pensions pas qu’il avait ce potentiel offensif quand il a été repêché, a reconnu le directeur du développement des joueurs chez le Canadien, Rob Ramage, jeudi. Je l’ai suivi pas mal et il est très responsable. Il a un meilleur sens du jeu qu’anticipé et il est encore un diamant très brut. C’est excitant.»

Xhekaj, lui, prétend avoir toujours su qu’il avait ce potentiel offensif. Il a simplement eu besoin d’un peu plus de temps pour se développer.

«J’ai toujours eu des habiletés et un bon tir. Là, j’ai eu l’occasion de jouer avec de bons joueurs et j’en ai profité. La rondelle trouvait le fond du filet», a dit l’Ontarien âgé de 20 ans.

«J’étais plus fort, plus à l’aise dans l’OHL et comme personne, ce qui m’a aidé aussi», a-t-il ajouté.

Xhekaj a affirmé que oui, le fait d’avoir été repêché par le Canadien l’été dernier lui avait insufflé une dose de confiance. Il a cependant ajouté qu’il se sentait aussi plus à l’aise dans sa charnière de 6 pieds 3 pouces.

Un peu comme son frère aîné, Arber, qui a dominé l’OHL à sa dernière année junior en raison de son avantage physique, Florian a aussi trouvé un moyen d’exploiter son gabarit au cours du dernier hiver.

«Je suis habitué à bousculer les gars qui sont plus petits», a-t-il reconnu.

Xhekaj s’est fait offrir un contrat par le Canadien en fin de saison et il a eu droit à un stage de trois parties dans la Ligue américaine de hockey avec le Rocket de Laval. Il a admis que l’expérience lui avait ouvert les yeux.

«Je jouais contre des gars qui sont gros et forts et même certains qui ont des familles et des enfants, a-t-il déclaré. Et j’étais là, à 19 ans, à essayer de les bousculer. Ce n’était pas facile.

«Je veux donc bien manger, m’entraîner et prendre du muscle cet été afin d’être prêt.»

Tous les scénarios sont possibles pour Xhekaj cet automne. Il pourrait être rétrogradé dans l’OHL et disputer une saison à 20 ans comme Arber l’a fait. Puisqu’il est sous contrat avec le Canadien, il est possible qu’il poursuive son développement chez le Rocket. Ou encore, il pourrait imiter l’exploit de son frère aîné en 2022 et causer la surprise du camp en se taillant un poste avec le grand club.

«Je vais travailler fort chaque jour dans l’espoir que ça se produise», a insisté Xhekaj.

Ramage a rappelé qu’il ne servait à rien de fermer des portes trop rapidement.

«Nous verrons. Il y aura le camp des recrues, puis le camp préparatoire», a-t-il souligné.

À Xhekaj de tenter de suivre les pas de son frère.

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