VANCOUVER — Un syndicat représentant les contremaîtres des ports de la Colombie-Britannique tiendra un vote de grève à l’échelle de l’industrie après qu’un employeur a refusé de négocier directement sur les questions d’automatisation. Le syndicat souhaite également que les tribunaux interviennent.
Une déclaration de Frank Morena, président de la section locale 514 de l’Union internationale des débardeurs et des entrepôts, indique que le syndicat a tenté à plusieurs reprises de négocier avec DP World Canada au sujet de l’automatisation des procédés, mais que l’entreprise refuse et espère plutôt une intervention du gouvernement en son nom.
Le communiqué indique que le syndicat fera appel de la récente décision du Conseil canadien des relations industrielles, qui a déterminé que le syndicat ne pouvait pas négocier seul avec DP World. Le syndicat est d’avis que le conseil a mal interprété la loi.
Le syndicat affirme n’avoir «aucun intérêt dans un conflit à l’échelle de l’industrie parce qu’un seul employeur ne veut pas négocier» sur une question cruciale pour ses membres.
L’Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique se dit déçue de la dernière position du syndicat. Malgré l’incertitude, elle est déterminée à parvenir à une entente avec les 730 contremaîtres, tout en garantissant que les ports de la côte Ouest restent fiables, compétitifs et abordables.
