La Commission des libérations conditionnelles a ignoré le traumatisme d’un Autochtone

La Presse Canadienne
La Commission des libérations conditionnelles a ignoré le traumatisme d’un Autochtone

MONTRÉAL — Un Autochtone reconnu coupable de meurtre et de tentative de meurtre pourrait obtenir une libération conditionnelle après que la Cour fédérale a statué que la Commission des libérations conditionnelles n’avait pas tenu compte de son passé traumatisant lorsqu’elle a refusé sa libération.

Jeffrey George Ewert, 61 ans, a été arrêté en 1984 après avoir agressé sexuellement et étranglé deux femmes en Colombie-Britannique lors de deux incidents distincts alors qu’il était très ivre, tuant l’une et laissant l’autre handicapée. Il a été trouvé coupable de meurtre et de tentative de meurtre par un tribunal.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada avait rejeté sa demande de semi-liberté en 2022, concluant qu’il représentait toujours un risque excessif pour la société.

Mais un juge de la Cour fédérale a annulé la semaine dernière cette décision, jugeant que la commission n’avait pas pris en compte ce que l’on appelle les facteurs Gladue, soit l’enfance traumatisante de M. Ewert et le processus de guérison autochtone qu’il a entrepris.

L’affaire va maintenant revenir devant la division d’appel de la Commission des libérations conditionnelles pour une nouvelle évaluation.

M. Ewert est actuellement détenu à Laval, au Québec, mais a demandé une semi-liberté à la maison de transition de l’Armée du Salut à Saskatoon.

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