Les équipes de poursuite indispensables aux envolées

Par mclessard
Les équipes de poursuite indispensables aux envolées
Les équipiers qui poursuivent les montgolfières et les pilotes utilisent l'application Glympse afin de faciliter les communications durant le vol et les changements de trajets imprévus. (Photo : (Photo Le Canada Français - Kim Valiquette))

Lors de l’International de montgolfières, il est souvent question de ballons, mais peu des équipes de poursuite. Le 2 août dernier, à l’aube de la 41e édition du festival, Le Canada Français a eu l’opportunité de suivre chaque étape se déroulant avant, pendant et après une envolée.

Vers 17h30, passagers, pilotes et membres de la poursuite avaient rendez-vous à l’entrée du site sur le chemin de l’Aéroport pour connaître le lieu du décollage.

En raison de la direction des vents qui annonçait un atterrissage dans le secteur de Napierville, un lieu où les champs et les fermes ne sont pas légion, il a été décidé que le décollage se ferait plutôt à Saint-Alexandre. 

Premières fois

Le journal a été jumelé à l’entreprise Montgolfières Freedom pour assister au gonflement d’une montgolfière ainsi que pour accompagner son équipe de poursuite. Pour l’événement spécial du 2 août, la compagnie a dépêché deux équipes et a fait voler le ballon rouge Kirmizi et la montgolfière multicolore Pixel. 

À bord de Kirmizi se trouvaient le pilote Johann-François Frève, baloonmeister et copropriétaire de Montgolfières Freedom, la pilote Annie Santerre, la chanteuse Éléonore Lagacé et son amie Anne-Sophie Gaudet.

Pendant que les immenses toiles des ballons se gonflaient grâce à d’énormes ventilateurs et des brûleurs à propane, une certaine fébrilité se faisait ressentir puisque plusieurs premières expériences s’apprêtaient à être vécues.

Après des années à avoir évolué comme équipière, Annie Santerre a obtenu sa licence de pilote et a terminé les 50 heures de formation nécessaires pour pouvoir piloter une montgolfière. Éléonore Lagacé et Anne-Sophie Gaudet, qui vivaient leur baptême de montgolfière, étaient ses premières passagères qui ne faisaient pas partie de sa famille ou de l’équipe de Montgolfières Freedom.

« J’ai volontairement pas dit qu’il s’agissait de mon premier vol avec des passagères inconnues, car je ne voulais pas rajouter à leur stress. Tout s’est bien passé, et je suis vraiment contente de cette expérience », a déclaré celle qui pilotera la forme spéciale, l’ange Torii, pendant toute la durée du festival. 

Poursuite 

Une fois le décollage enclenché, l’équipière Julie Melançon a pris le volant en compagnie de son collègue Anthony Roy. Équipier passionné par les montgolfières depuis plusieurs années, il a su bien développer ses connaissances sur les routes de la région.

Ce dernier a aidé Julie Melançon à se diriger sur le bon lieu d’atterrissage grâce à l’application mobile de géolocalisation Glympse. Cette technologie permet de voir en temps réel la trajectoire aérienne empruntée par le pilote afin de communiquer avec lui au sujet de la place idéale où atterrir et pour avertir les agriculteurs concernés.

« Je baigne dans l’organisation du festival depuis longtemps. J’ai porté plusieurs chapeaux et j’aime beaucoup celui d’équipière en poursuite, car chaque vol est une aventure différente », indique Julie Melançon qui a l’opportunité de voler au moins une fois par année. 

L’événement s’est conclu avec une petite cérémonie entre pilotes, équipiers et passagers qui, tout en sirotant quelques gorgées de champagne, ont déclamé la traditionnelle prière de l’aérostier qui remercie les dieux du ciel d’avoir vécu une autre envolée réalisée en toute sécurité. 

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