OTTAWA — Une députée conservatrice demande une réunion d’urgence du Comité de la condition féminine de la Chambre des communes pour relancer une étude sur la violence faite aux femmes.
Michelle Ferreri a écrit une lettre aux autres députés membres du comité pour leur demander de convoquer immédiatement une réunion pour amorcer cette étude.
Cet appel pressant survient après que deux témoins invitées à raconter leur expérience personnelle de violence familiale se sont retirées, en larmes, le mois dernier, d’une audience publique du comité parlementaire qui avait dégénéré en querelles partisanes.
L’une des témoins a exigé des excuses de la députée libérale qui avait mis fin à une discussion prévue sur la violence faite aux femmes pour recadrer inopinément le débat sur le droit à l’avortement.
L’ordre du jour de la réunion du 31 juillet prévoyait des témoignages sur les «impacts des crimes violents contre les femmes».
La députée libérale Anita Vandenbeld a déclaré plus tard dans une déclaration écrite qu’elle regrettait profondément la «détresse que cette réunion avait causée aux témoins».
Mme Ferreri affirme que les membres du comité devraient avoir «honte» de ne pas avoir su offrir aux deux témoins un espace sécuritaire pour partager leur vécu.
