Malgré un scandale d’espionnage olympique qui a coûté une pénalité de six points et la perte de son entraîneuse, l’équipe canadienne féminine de soccer a grimpé de deux places, jusqu’au sixième rang, au dernier classement mondial de la FIFA.
Le Canada, qui s’est rendu à Paris en tant que champion olympique en titre, a été récompensé pour sa performance sur le terrain, enregistrant des victoires contre la France, la Nouvelle-Zélande et la Colombie après la déduction de points. Il s’est qualifié pour la phase éliminatoire, s’inclinant en tirs de barrage contre l’Allemagne en quarts de finale.
La FIFA a ensuite suspendu l’entraîneuse Bev Priestman et deux membres de son personnel pendant un an. Canada Soccer a lancé une enquête indépendante sur le scandale.
La position la plus élevée du Canada remonte à mars 2018, lorsqu’il a occupé le quatrième échelon.
Les États-Unis, qui ont remporté l’or olympique à Paris, ont grimpé de quatre places pour revenir au premier rang, après une année d’absence au sommet.
L’Angleterre, qui ne faisait pas partie de la compétition olympique, est passée au deuxième rang devant l’Espagne, ancienne numéro 1 mondiale. Cette dernière s’est inclinée devant le Brésil en demi-finales et face à l’Allemagne lors du match de la médaille de bronze. Les Allemandes sont restées quatrièmes.
La Suède s’est hissée dans le top-5, suivie par le Canada. Le Japon (7e), le Brésil (8e), médaillé d’argent à Paris, la Corée du Nord (9e) et la France (10e) complètent le top-10. La France a chuté de huit rangs.
Les Françaises se retrouvent à leur plus basse position depuis septembre 2019, après avoir perdu contre le Brésil en quarts de finale à Paris et avoir été battues par l’Irlande avant les Jeux olympiques.
