CALGARY — Les responsables de Calgary cherchent à rassurer les citoyens sur le fait que les restrictions d’eau nécessaires à d’autres réparations de conduites, et qui débuteront à partir de la semaine prochaine, ne seront pas aussi graves que les précédentes.
«Nous sommes dans une situation de restrictions depuis le 5 juin et je sais que beaucoup de gens sont fatigués», a reconnu mardi François Bouchart, directeur des priorités et des investissements en capital à la ville.
«Nous savons que nous vous demandons beaucoup, et nous ne vous le demanderions pas si nous n’avions pas besoin de ces efforts pour protéger l’approvisionnement en eau de Calgary pendant l’hiver», a-t-il ajouté.
M. Bouchart a avancé que les perturbations devraient être minimes puisque la conduite d’alimentation principale n’aura pas à être fermée. Des précautions plus importantes seront prises pour éviter que les allées et les entrées des entreprises ne soient bloquées, a-t-il précisé.
Une rupture massive de canalisation d’eau au début du mois de juin avait entraîné des semaines de restrictions sévères sur l’eau potable, notamment l’interdiction d’arroser les pelouses, des demandes pour que la population prenne des douches plus courtes et fasse des lessives moins fréquentes, ainsi qu’une interdiction de faire des feux en plein air.
La plupart des restrictions avaient été levées plus tôt ce mois-ci, lorsque la ville a annoncé qu’une analyse avait mis au jour plusieurs autres points problématiques sur la canalisation de plus de 10 kilomètres dans le nord-ouest de Calgary.
Les restrictions d’eau importantes doivent reprendre lundi et dureront environ un mois afin que la canalisation puisse être déterrée et renforcée avec du béton dans ces zones.
Le chef des pompiers de Calgary, Steve Dongworth, a déclaré aux journalistes que la ville avait tiré les leçons de la rupture initiale de la canalisation. Cette fois, il a indiqué qu’il n’y aurait pas besoin d’interdictions de feu ou d’interdiction de travaux à chaud, qui comprennent le soudage électrique ou au gaz, le découpage, le brasage ou les opérations produisant des flammes ou des étincelles.
«Parce que nos amis des services de l’eau nous ont assuré que nous aurons la pression, le débit et le volume d’eau dont nous avons besoin pour lutter contre les incendies à partir des bouches d’incendie, nous avons décidé de réduire notre consommation par rapport à la dernière expérience», a-t-il annoncé.
