Nelly Korda veut retrouver son aura d’invincibilité à l’Omnium britannique féminin

The Associated Press
Nelly Korda veut retrouver son aura d’invincibilité à l’Omnium britannique féminin

Nelly Korda jouait si bien en première moitié de saison que ses adversaires espéraient qu’elle choisisse de s’absenter de certains tournois.

«Je jouais à L.A. il y a quelques semaines et elle est arrivée, a dit Georgia Hall à propos de la golfeuse no 1 au monde. Je l’ai textée et lui ai dit: ‘Merci de nous donner une chance’.»

L’une des plus longues séquences victorieuses de l’histoire du golf professionnel féminin s’est toutefois terminée, à l’aube de l’Omnium britannique féminin — le cinquième et dernier tournoi du Grand Chelem de la saison — qui aura lieu cette semaine.

Après une série de cinq victoires entre janvier et avril, laquelle a totalisé six victoires en sept tournois sur le circuit de la LPGA, Korda a raté le seuil de qualification pour les rondes du week-end dans trois tournois consécutifs — dont deux tournois majeurs — pour la première fois de sa carrière. Elle a d’ailleurs été exclue du top-20 au Championnat Evian et au tournoi des Jeux olympiques de Paris.

Donc, où est-ce que Korda situe son jeu à l’aube d’un tournoi présenté dans le berceau du golf, à St. Andrews, qui accueillera l’Omnium britannique féminin pour la troisième fois de son histoire?

«Il y aura des hauts, et il y aura des bas, a dit Korda mercredi. Je crois que le principal avantage des bas, c’est que c’est dans ces circonstances que tu tires le plus de leçons, et c’est quelque chose que j’apprécie.

«J’essaie toujours d’aborder chaque obstacle d’une manière positive. C’est certain que si on compare avec mon début de saison, les derniers tournois n’ont pas été très reluisants. Mais en fin de compte, j’apprends des leçons et je continue de m’améliorer», a-t-elle ajouté.

Pour Korda, à ce stade-ci de sa carrière, il s’agit «de ne pas se laisser emporter».

Et ça s’applique à cette semaine-ci, également.

Le Vieux parcours sera un test très corsé pour les meilleures golfeuses au monde, puisque la pluie et les bourrasques — qui pourraient atteindre 50 km/h — sont annoncées pour jeudi et vendredi.

Stacy Lewis, l’Américaine qui a gagné ce tournoi la dernière fois qu’il a été présenté à St. Andrews en 2013, a déclaré mercredi qu’elle estime qu’«environ 60 % du peloton» abordera la semaine dans un état d’esprit qui les empêchera d’aspirer aux grands honneurs.

«Beaucoup d’entre elles, a dit Lewis, la capitaine des États-Unis à la Coupe Solheim, se diront, en débarquant de l’avion, que cette température ne leur conviendra pas.»

Korda, dont le seul top-10 à l’Omnium britannique féminin fut une égalité en neuvième place en 2019, a dit qu’il était important de «vivre dans le moment présent».

«La beauté de cette semaine-ci, c’est que tu sais que tu obtiendras de bons résultats même si tu frappes de mauvais coups, et qu’à l’inverse, tu obtiendras de très mauvais résultats, même si tu as claqué de très bons coups», a confié Korda, qui a gagné le Championnat Chevron en avril, son deuxième titre majeur en carrière.

«En fin de compte, tu devras être très créative dans ton jeu, ce qui arrive rarement au cours d’une saison», a-t-elle résumé.

L’Ontarienne Brooke Henderson est la seule Canadienne à prendre part à ce tournoi majeur.

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