Une expérience inoubliable pour Mercure au Festival international de la chanson de Granby

Par mclessard
Une expérience inoubliable pour Mercure au Festival international de la chanson de Granby
Jean-Cédric Gerson Moni, le chanteur de Mercure, sur la scène du Palace de Granby lors du Festival international de la chanson de Granby. (Photo : (Photo - Gracieuseté Jean Martin))

De son propre aveu, la formation johannaise Mercure a vécu une expérience inoubliable et inattendue lors de la 56e édition du Festival international de la chanson de Granby (FICG), qui a pris fin le 18 août. Le groupe, qui en est seulement à sa première année et demie d’existence, s’est hissé en finale du célèbre concours.

Bien qu’ils n’ont pas remporté les grands honneurs, les membres de Mercure s’avèrent très fiers et reconnaissants de leur parcours tout au long de cette compétition musicale mettant de l’avant des artistes émergents.

Après plusieurs répétitions et formations sur le métier, le groupe pop, rock et rap a participé à la demi-finale du 14 août. Ce n’est que le 16 août que Mercure a su que le jury leur réservait une place à la finale qui s’est déployée au Palace de Granby.

Se faire confiance

Au niveau des prix, Mercure quitte la 56e édition du FICG avec un montant de 1000$ remis à tous les finalistes ainsi qu’avec le Prix Quartier des spectacles qui permettra à la formation de donner un concert dans le cadre de la programmation estivale 2025 des Jardins Gamelin, situés au Quartier des spectacles à Montréal.

Dans les faits, le groupe estime qu’il apporte dans ses bagages bien plus que cela. « C’est impressionnant de faire en si peu de temps autant de festivals et de spectacles. Le train va vite, c’est incroyable », déclare le guitariste, bassiste et choriste Liam Desrosiers.

« On a surtout pu se rendre compte que c’est possible de faire de la musique, qu’on a notre place et qu’il est important de se faire plus confiance », ajoute le batteur et choriste Jérémie Goyette.

De son côté, le chanteur Jean-Cédric Gerson Moni est reconnaissant de tous les conseils qu’il a reçus de la part d’Isabelle Côté, coach vocal et du metteur en scène Robert Bellefeuille. « J’ai appris à mieux contrôler ma voix et à mieux synthétiser mes interventions sur la scène. J’aime beaucoup échanger avec le public, mais j’ai tendance à m’éparpiller. Robert m’a un peu remis à l’ordre pour que mes propos soient plus fluides », précise-t-il.

Comme au Centre Bell

Le trio a présenté les mêmes trois chansons originales tout au long du concours, de l’étape des auditions jusqu’à la grande finale.

Mercure conserve un souvenir impérissable de leur première interaction avec le public de Granby, le 14 août. « On a tout donné à la demi-finale. On a performé comme si on était à la finale. On ne s’attendait pas à ce que le public soit aussi réceptif et qu’il s’identifie autant à notre proposition », mentionne Jean-Cédric Gerson Moni. 

Les spectateurs ont particulièrement été happés par la pièce La fureur johannaise, qui traite des hauts et des bas de vivre en région. Comme l’une des paroles de la chanson est Éclaire ma ville, les gens ont allumé leur lumière de cellulaire.

« Léa Deschênes, une des finalistes, nous a dit qu’elle avait l’impression de se retrouver au Centre Bell! rigole le chanteur. Nous étions une cohorte unie qui prenait plaisir à faire ce concours. Je n’ai jamais senti l’aspect compétitif », rajoute-t-il. 

Après quelque temps de repos pour bien se remettre de leurs émotions, les membres de Mercure continueront de travailler sur des chansons originales dans l’espoir de dévoiler éventuellement un tout premier EP.

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