Aussi important qu’ait été pour Novak Djokovic d’enfin remporter une médaille d’or olympique – après 24 trophées majeurs, 99 titres, le plus grand nombre de semaines au premier rang et ainsi de suite – ne pensez pas qu’il est maintenant repu, à l’aube des Internationaux des États-Unis.
«Les gens me demandent, ‘vu que tu as pratiquement tout gagné avec l’or, que te reste-t-il à gagner?’. Je suis encore motivé. J’ai toujours l’esprit de compétition, a dit samedi le Serbe de 37 ans. Je veux ajouter d’autres titres et m’amuser en jouant.»
Le jeu commencera lundi à Flushing Meadows; ce soir-là, Djokovic, tête de série numéro 2, affrontera Radu Albot, 138e au monde, au Stade Arthur Ashe.
Djokovic a une nouvelle occasion de décrocher un 25e titre majeur, un total qu’aucun homme ou femme n’a réussi au tennis.
En tant que tenant du titre, Djokovic peut aussi devenir le premier homme à gagner au moins deux titres consécutifs à New York depuis que Roger Federer en a remporté cinq de suite, de 2004 à 2008.
«Je ne savais pas qu’il avait eu un règne aussi long, a déclaré Djokovic. Mon objectif est toujours d’essayer d’aller jusqu’en finale et de me battre pour le trophée. Ce genre d’état d’esprit ou d’approche, ça ne change pas.»
Cette constance dans l’objectif est ce qui l’a conduit à tous ces exploits.
Djokovic a été couronné quatre fois dans la Grosse pomme (en 2011, 2015, 2018 et 2023).
«Il faut que votre niveau de base soit bien meilleur que celui de tout le monde. Ça montre à quel point quelqu’un est meilleur que tous les autres, car il y a tellement de joueurs qui essaient juste d’en obtenir un seul (titre majeur), a dit l’Américain Taylor Fritz, tête de série n°12.
«C’est incroyable. Et évidemment, la discipline tout au long de l’année, ne jamais être satisfait et toujours vouloir plus. Ça aussi, c’est extrêmement impressionnant en soi.»
Djokovic a battu Carlos Alcaraz dans deux bris d’impasse lors du match pour le titre aux Jeux olympiques de Paris.
La façon dont Djokovic a réagi ce jour-là – à genoux, tremblant, pleurant – et la façon dont il en a parlé samedi ne laissent aucun doute quant à l’importance de cette victoire.
«C’était juste un moment de grande fierté d’avoir la médaille d’or au cou, avec l’hymne serbe et le drapeau serbe, a t-il commenté. Très, très spécial. Probablement les émotions les plus intenses que j’ai ressenties sur un terrain de tennis.»
