Une 107e défaite et deux records de médiocrité pour les White Sox

Andrew Seligman, The Associated Press
Une 107e défaite et deux records de médiocrité pour les White Sox

Il semblait que les White Sox de Chicago allaient finalement sortir de leur torpeur en voyant Garrett Crochet retirer un frappeur après l’autre sur des prises en début de match.

Mais encore une fois, les White Sox ont fait ce qu’ils font de mieux : perdre.

Ils ont ainsi battu le record de médiocrité de l’organisation avec une 107e défaite cette saison en s’inclinant 2-0 devant les Mets de New York dimanche.

Et s’ils continuent au même rythme, ils devraient battre le record de l’ère moderne du baseball.

«Il n’y a aucune raison de s’étendre à propos de ce record pour le moment, a déclaré le gérant par intérim Grady Sizemore avant le match.

«Notre travail pour l’instant est d’essayer de remporter un match aujourd’hui (dimanche). Nous essayons simplement de nous améliorer chaque jour et de nous améliorer à chaque série. Mon message est le même depuis que je suis ici. Ce n’est pas une question de fiche. Ce n’est pas une question de victoires. Il s’agit simplement de rivaliser et de jouer ensemble, en équipe.»

Les White Sox (31-107) ont effacé la marque du club pour le plus grand nombre de défaites, qui remontait à 1970.

Ils ont également complété leur séjour à domicile avec une fiche de 0-10, une première dans l’histoire de l’organisation.

Les White Sox sont aussi devenus les premiers depuis les Mets de 1965 à connaître trois séquences de 10 défaites dans une campagne.

Les hommes de Sizemore ont besoin de remporter au moins 12 matchs sur 24 d’ici la fin du calendrier pour éviter d’égaler les Mets de 1962 (40-120-1) pour le plus grand nombre de revers depuis 1900.

Il s’agit là de toute une mission pour les White Sox qui sont en voie de terminer avec un dossier de 36-126. Sur une note plus positive, le record de défaites (134) des Spiders de Cleveland de 1899 est inaccessible.

Le reste du calendrier est plutôt défavorable aux White Sox. Ils affronteront les Orioles à Baltimore dans une série de trois matchs, à compter de lundi, avant de s’envoler pour Boston. Ils disputeront trois matchs à domicile face aux Guardians de Cleveland du 9 au 11 septembre et feront face aux Padres, à San Diego, du 20 au 22 septembre.

Quitter la maison n’est toutefois pas une si mauvaise nouvelle pour les White Sox. Ils ont perdu leurs 12 derniers matchs au Guaranteed Rate Field, égalant un sommet cette saison. Leur pire séjour à domicile avant celui qu’ils viennent de connaître avait été de 0-7, du 23 au 29 mai.

«Il n’y a plus rien à mettre en perspective à ce point-ci, a avoué Crochet. C’est dommage de dire que nous avons déjà connu cette situation et que nous nous en sommes sortis grâce à une victoire. Nous continuons simplement de sauter sur le terrain chaque jour pour nous battre et jouer du bon baseball.»

Les White Sox ont été blanchis 15 fois et ont été victimes de 22 coups de balai, de loin le plus fort total des Ligues majeures. Ils montrent un dossier de 4-36 depuis la pause du match des étoiles et de 3-18 depuis l’arrivée de Sizemore.

La formation de Chicago a congédié Pedro Grifol il y a trois semaines, quelques jours après avoir mis fin à une séquence de 21 défaites, ce qui égalait le record de la Ligue américaine.

Les choses vont si mal que les White Sox ont annoncé le mois dernier qu’ils réduisaient le coût de leurs abonnements de saison de 10% en vue de la prochaine campagne.

Le déclin de l’organisation n’est cependant pas nouveau. Les White Sox ont montré un dossier de 61-101 l’an dernier, leur pire depuis 1970 (56-106).

«Je pense qu’il faut simplement garder le même état d’esprit que lorsque l’on est sur une séquence de victoires, a dit Crochet. Il faut simplement continuer à jouer du bon baseball.»

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