GATINEAU — Les députés du Parti libéral du Québec (PLQ) sont réunis en caucus présessionnel à Gatineau, en Outaouais, du 3 au 5 septembre. Ce sera l’occasion pour les élus de préparer les thèmes et les orientations qu’ils souhaitent mettre de l’avant lors de la prochaine session parlementaire à l’Assemblée nationale.
Les libéraux veulent continuer de mettre la pression sur le gouvernement Legault, notamment sur la question des finances publiques. Rappelons que son dernier budget prévoit un déficit de 11 milliards $. La Coalition avenir Québec et le PLQ se disputent d’ailleurs le titre de parti de l’économie.
Mais les libéraux sont toujours sans chef. Et bien que la course à la chefferie commence à susciter plus d’intérêt, elle risque de monopoliser beaucoup d’espace médiatique au détriment des élus libéraux qui vont vouloir mettre leurs dossiers de l’avant.
Trois candidats se sont déjà lancés. Il s’agit de l’ancien maire de Montréal Denis Coderre, de l’ex-président de la Fédération des chambres de commerce du Québec Charles Milliard et de l’avocat fiscaliste Marc Bélanger.
Le ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, maintient le suspense quant à ses intentions sur la chefferie.
Le député libéral de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, est officiellement encore en réflexion, mais devrait faire le saut prochainement.
Les défis à relever sont déjà nombreux pour le prochain chef des libéraux: l’aiguille des sondages ne bouge pas en leur faveur, leur appui chez les francophones est famélique, les jeunes ont déserté le parti et il doit reconquérir les régions du Québec.
La course débute officiellement en janvier 2025. Le nouveau chef libéral sera choisi à l’été de cette même année.
