TORONTO — Quatre «événements météorologiques catastrophiques», qui ont eu lieu en l’espace de quatre semaines cet été, ont entraîné un nombre record de demandes de règlement d’assurance, a soutenu mercredi le Bureau d’assurance du Canada (BAC).
Ainsi, les inondations dans diverses régions du Québec, les inondations à Toronto et dans d’autres régions du sud de l’Ontario, les incendies de forêt à Jasper et la tempête de grêle à Calgary ont mené à environ 228 000 demandes de règlement d’assurance.
En guise de comparaison, l’an dernier, les assureurs ont déclaré en avoir reçu 160 000 pour toute l’année.
Les assureurs habitation, automobile et entreprise du Canada disent avoir connu l’été le plus difficile jamais enregistré en ce qui concerne les dommages attribuables à des événements météorologiques et catastrophes naturelles.
Selon la présidente et chef de la direction du BAC, Celyeste Power, ces quatre événements météorologiques ont fait en sorte «qu’il y a eu plus de demandes de règlement en un été que ce que les assureurs ont déclaré pour n’importe quel été au cours des 20 dernières années».
Le BAC dit continuer d’engager des discussions avec les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral sur les moyens d’améliorer la résilience au climat des collectivités du pays.
Les événements météorologiques extrêmes en 2023 ont causé plus de 3,1 milliards $ en dommages assurés au Canada et «à la suite de ces quatre événements importants, 2024 sera probablement une autre année coûteuse», a indiqué le BAC.
