Projet de loi en N.-É. pour plus de jours de congé sans solde d’invalidité temporaire

Cassidy McMackon, La Presse Canadienne
Projet de loi en N.-É. pour plus de jours de congé sans solde d’invalidité temporaire

HALIFAX — Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a déposé jeudi un projet de loi qui augmenterait considérablement le nombre de jours de congé sans solde pour les employés qui développent une maladie grave ou sont gravement blessés au travail.

La ministre du Travail, Jill Balser, a déclaré que si le projet de loi était adopté, les travailleurs auraient jusqu’à 27 semaines de congé sans solde sans craindre de perdre leur emploi en cas d’invalidité temporaire.

Le nouveau projet de loi ajoute par ailleurs cinq jours supplémentaires aux trois jours de congé sans solde prévus actuellement pour «maladie générale».

Selon la ministre Balser, le projet de loi déposé jeudi est le fruit de consultations avec la Société canadienne du cancer et s’alignerait sur d’autres provinces canadiennes, ainsi que sur les prestations de maladie et d’assurance-emploi du gouvernement fédéral.

Heather Mulligan, gestionnaire à la Société canadienne du cancer, a déclaré jeudi que ce projet de loi constituait un «grand pas en avant» qui donnera un filet de sécurité sociale aux Néo-Écossais qui n’ont pas une couverture adéquate par l’intermédiaire de leur employeur. Selon elle, 40 % des personnes atteintes d’un cancer ont entre 20 et 64 ans — et occupent donc souvent un emploi.

La porte-parole libérale en matière de travail, Lorelei Nicoll, s’est dite «satisfaite» du projet de loi déposé jeudi, affirmant qu’il s’agit d’un exemple de ce que les gouvernements peuvent faire lorsqu’ils mettent de côté leurs divergences politiques.

S’il était adopté, le projet de loi exigerait également un réexamen tous les cinq ans du système d’indemnisation des accidents du travail de cette province. La loi exigerait également la coopération entre l’employeur et l’employé sur les plans de retour des employés blessés au travail.

Karen Adams, directrice générale de la Commission des accidents du travail de la Nouvelle-Écosse, a déclaré aux journalistes jeudi que le devoir de coopération est la partie la plus importante de ce projet de loi et qu’il aidera un employé à réintégrer le marché du travail plus rapidement après une blessure ou une maladie professionnelle.

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