QUÉBEC — Face aux défis importants de recrutement de professeurs dans les écoles du Québec, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, ouvre la porte aux stages rémunérés afin de valoriser la profession.
«On travaille, Mme Déry (la ministre de l’Enseignement supérieur) et moi pour en arriver là», a-t-il dit.
Le ministre n’a toutefois pas été en mesure de donner un échéancier clair pour mettre en place cette mesure.
«La Presse» rapportait jeudi que les universités québécoises enregistrent une baisse du nombre d’inscriptions dans les programmes d’enseignement.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a affirmé regarder «un peu le stage quatre en enseignement».
«Je sais qu’en enseignement, il y a des enjeux. Avec toutes les mesures qu’on met de l’avant, il reste encore des défis. On le sait, on regarde les chiffres, mais on y travaille», a-t-elle dit.
«Parler de ce qui se fait de beau»
Le ministre Drainville est toutefois resté circonspect sur la question des stages, préférant vanter les actions de son gouvernement pour valoriser la profession et parler de l’importance de changer le «narratif», car il trouve que le «discours ambiant est trop négatif».
«Si on est pour renverser la tendance, si on est pour réussir à valoriser l’éducation, puis amener des jeunes à choisir les carrières en éducation, ce n’est pas juste le ministre de l’Éducation qui va pouvoir réussir, c’est tous les acteurs. J’ai parlé des syndicats, j’ai parlé des universités. Je parle de la société québécoise dans son ensemble, y compris les médias, parce que je pense qu’on a une responsabilité collective parce que c’est l’avenir de nos enfants dont il s’agit», a-t-il lancé.
«Il faut que comme société, qu’on se mobilise pour valoriser l’éducation, pour parler de ce qui se fait de beau, pour parler de la différence que les enseignants et le personnel scolaire font dans la vie des enfants», a ajouté le ministre.
