FREDERICTON — Le chef progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick promet d’intégrer la littératie financière au programme scolaire si son parti remporte les élections du 21 octobre.
Blaine Higgs, qui brigue un troisième mandat comme premier miggnistre, a déclaré jeudi à Fredericton qu’il souhaitait que tous les élèves entrent dans l’âge adulte avec une meilleure compréhension du fonctionnement de l’argent.
M. Higgs a déclaré qu’il était inacceptable qu’un nombre croissant de jeunes ne sachent pas comment ouvrir un compte bancaire ou établir un budget familial. Le nouveau programme enseignerait notamment aux élèves la budgétisation, les comptes bancaires, les taux d’intérêt, l’inflation, les hypothèques, les baux, les prêts et l’épargne retraite.
La cheffe libérale, Susan Holt, a promis de son côté que son parti réformerait l’approche de la province en matière de santé mentale et de toxicomanie, en ajoutant des travailleurs de proximité pour offrir un soutien de première ligne. Elle affirme que ces travailleurs de première ligne aideraient les psychologues scolaires, qui, selon elle, sont en pénurie.
Mme Holt estime que l’accès aux soins de santé mentale s’est détérioré depuis que M. Higgs et son parti ont été portés au pouvoir il y a six ans.
Un sondage mené par la firme Narrative Research auprès de 1400 Canadiens de l’Atlantique, publié jeudi, suggère que le problème le plus important pour les Néo-Brunswickois est la santé, suivi du coût de la vie et du logement. Parmi les 400 répondants du Nouveau-Brunswick, 21 % ont choisi la santé comme «le problème le plus important auquel sont confrontés les Canadiens de l’Atlantique aujourd’hui».
«Aucune mesure significative n’a été prise pour répondre aux besoins en matière de santé mentale au Nouveau-Brunswick, a déclaré la cheffe libérale jeudi, à Fredericton. On a traité la question comme une réflexion après coup, un élément secondaire, alors qu’elle est un élément essentiel de notre santé.»
Les verts et le logement
Plus tard jeudi, le chef du Parti vert, David Coon, a promis à Fredericton que son gouvernement imposerait un plafond de loyer de 2,5 %, dans le cadre d’un plan plus vaste visant à accroître l’offre de logements abordables au Nouveau-Brunswick.
«Depuis que le gouvernement s’est retiré de la construction de logements dans les années 1990, les gouvernements libéraux et conservateurs ont laissé tomber l’offre de logements abordables», a soutenu M. Coon dans un communiqué.
Le plan des Verts prévoit notamment d’obliger la Société d’habitation du Nouveau-Brunswick à financer les logements hors marché proposés par les organismes sans but lucratif, les coopératives ou les communautés religieuses.
M. Coon a déclaré qu’il souhaitait également combiner le logement abordable avec des «services de soutien complets» pour aider les sans-abri qui ont des besoins complexes. Il a également promis de stimuler le développement de logements à loyer modique en liant les taxes foncières aux revenus locatifs plutôt qu’à la valeur de la propriété.
«Cela réduira considérablement les coûts des taxes foncières pour les appartements à loyer modique, faisant du logement abordable un investissement plus raisonnable», a estimé M. Coon. «Le logement abordable est un droit humain fondamental, donc un gouvernement vert le traitera comme tel et favorisera un boom de la rénovation et de la construction.»