Lorsque le gérant Mark Kotsay retirera pour une dernière fois son chandail des Athletics d’Oakland, dimanche, l’objet ira au Temple de la renommée du baseball.
Pour Brent Rooker? Son dernier chandail avec le nom «Oakland» sur le devant sera conservé dans un cadre et placé sur son mur à la maison.
«Ce sera ça pour moi. Le dernier chandail sur lequel il est écrit Oakland et la dernière fois que tu représentes cette ville», a dit Rooker.
Le nom «Oakland» attaché aux Athletics prendra fin dimanche, après le dernier retrait de leur dernier match de la saison, contre les Mariners de Seattle. Lorsque la saison 2025 commencera, les Athletics existeront toujours, mais ils représenteront une autre ville.
Kotsay, qui a joué quatre saisons à Oakland et qui termine maintenant sa troisième saison en tant que gérant, a indiqué que c’était un honneur d’être invité à donner son dernier chandail au Temple de la renommée.
«Nous en avons parlé jeudi, de la fierté que j’ai de diriger ce club, de représenter la ville et le chandail. C’est Oakland une dernière fois», a déclaré Kotsay.
Les dernières semaines ont été riches en émotions pour ceux qui sont associés à l’organisation des Athletics, atteignant un crescendo ces derniers jours. Il y a eu la dernière série à domicile et le dernier match au Coliseum d’Oakland, jeudi, suivis des dernières parties à Seattle.
«Je pense que nous avons fait du bon travail en gardant les choses en perspective. Et par là, je veux dire en nous assurant que nous comprenons le poids, la gravité du moment, la situation et combien ça signifie pour beaucoup de gens, a souligné Rooker. Et nous faisons de notre mieux pour honorer ça. Pour rendre hommage et respecter tout le reste, la ville d’Oakland, l’organisation, les gens, les partisans, les travailleurs, tous ceux qui le méritent.»
Comme Rooker, Seth Brown a l’intention de conserver son chandail du dernier match. Il a mentionné que savoir à quoi ressemblerait l’avenir, avec le déménagement des Athletics à Sacramento pendant au moins trois ans à compter de la saison prochaine, avant un déménagement prévu à Las Vegas, fut un soulagement pour les joueurs.
Mais ça ne minimise pas les liens émotionnels qui accompagnent le dernier jour en tant que représentants d’Oakland.
«Chaque jour où tu enfiles cet uniforme est quelque chose de spécial et pour tous ceux qui l’enfilent aujourd’hui, tu dois en quelque sorte de sentir chanceux de pouvoir porter ce chandail avec ‘Oakland’ devant», a observé Brown.
Même dans l’abri adverse, l’idée que les Athletics ne soient plus liés à Oakland était difficile à comprendre. Le gérant des Mariners, Dan Wilson, a joué 109 matchs en carrière contre les Athletics et bien qu’il y ait eu de la nostalgie lorsque sa troupe a visité Oakland plus tôt ce mois-ci, la finalité de la situation a frappé, dimanche.
«Avoir l’opportunité de les affronter pour la dernière fois en tant qu’Athletics d’Oakland est différent. C’est un peu un morceau d’histoire qui passe, d’une certaine manière, a exprimé Wilson. Je pense que quiconque est dans le milieu du baseball peut apprécier son histoire et quand ça commence à changer, ça change aussi quelque chose en vous.»
