Pascal Vincent veut évaluer les joueurs du Rocket le plus rapidement possible

Michel Lamarche, La Presse Canadienne
Pascal Vincent veut évaluer les joueurs du Rocket le plus rapidement possible

LAVAL — Dix jours. Voilà l’intervalle entre la toute première séance d’entraînement du Rocket de Laval, qui a eu lieu mardi, et le premier match que dirigera officiellement Pascal Vincent avec le club-école du Canadien de Montréal. Ça va arriver vite, mais à écouter parler Vincent, on le sent fin prêt à faire avancer ses joueurs.

Un total de 29 joueurs ont participé à la première séance d’entraînement du Rocket sur la glace communautaire de la Place Bell. Ils ont été répartis au sein de deux équipes qui ont disputé un match intra-équipe Rouges vs Blancs.

«On avait plusieurs options pour ce qu’on allait faire, mais on veut évaluer le plus rapidement possible. Ça va être le même horaire demain (mercredi), puis après-demain, et après, on s’en va à Belleville et on joue deux matchs (préparatoires vendredi et samedi)», a d’abord précisé Vincent en mêlée de presse avec les médias.

«Ça nous donne cinq matchs pour évaluer nos joueurs et évaluer comment ils comprennent, parce qu’on fait du vidéo avant les matchs. J’ai regardé, aujourd’hui, les habiletés individuelles, mais aussi qui est capable d’assimiler rapidement ce dont on parle et qui est capable de l’exécuter, pour qu’on ait un pouls pour l’équipe et pour être en mesure d’évaluer nos joueurs», a-t-il renchéri.

À l’origine, 31 joueurs devaient prendre part à l’entraînement, mais les attaquants Lucas Condotta et Luke Tuch ont plutôt pris la direction du Centre Bell en vue du match du Canadien contre les Sénateurs d’Ottawa, en soirée.

Par ailleurs, le Rocket ne peut compter sur les services de l’attaquant Jacob Perreault, qui se remet toujours d’une opération à une épaule.

Pour le moment, Vincent compte sur un groupe composé de 16 attaquants, 10 défenseurs et trois gardiens de but.

Parmi les défenseurs, William Trudeau, Tyler Wotherspoon, un ancien des Comets d’Utica, Vincent Sévigny (Bridgeport) et Chris Jandric (Laval, Rochester) sont les seuls actuellement au camp ayant joué dans la Ligue américaine la saison dernière.

Chez les Rouges, Owen Beck a évolué au centre d’un trio complété par Laurent Dauphin et Jared Davidson. Un autre trio a réuni Florian Xhekaj, au centre, entouré de Vincent Arseneau et Alex Beaucage.

Du côté des Blancs, Brandon Gignac a été réuni avec Sean Farrell et Xavier Simoneau, tandis que Riley Kidney a pivoté un trio complété par Charles Savoie et Filip Mesar.

Dans les buts, Connor Hughes arborait les couleurs des Blancs, tandis que Luke Cavallin et Hunter Jones portaient l’uniforme des Rouges.

«On a fait deux équipes», a rétorqué Vincent, sourire aux lèvres, lorsqu’il s’est fait demander comment il s’y était pris pour composer ses trios.

«On a essayé de bâtir les deux équipes pour que ça ait un peu de sens. Je ne lirais pas trop dans ça», a ajouté Vincent au sujet des trios qu’il a formés.

Malgré cela, Vincent dit avoir aimé ce qu’il a vu lors de cette première journée d’entraînement.

«Quand je me suis présenté, je ne connaissais personne. Là, je suis capable de reconnaître les joueurs, j’ai une petite idée de ce qu’ils peuvent faire, mais j’ai aimé ce que j’ai vu. J’ai vu des choses sur la glace dont on a parlé, en échec-avant et en repli défensif, et les gars essayaient d’exécuter ça. J’ai vu de belles choses», a-t-il répété.

Invité à parler de la culture d’équipe et des valeurs qu’il espère implanter, Vincent y est allé d’une longue réponse afin de clarifier sa philosophie.

«Il y a des choses qui sont importantes. D’abord, on est ici pour créer un esprit de famille, mais c’est un esprit de compétition. On veut performer sur la glace, on veut atteindre des niveaux pour pouvoir compétitionner collectivement, et on va essayer de trouver des rôles à chacun de nos joueurs pour pouvoir les pousser vers la Ligue nationale», a d’abord souligné Vincent.

«Ce qu’on a dit ce matin (mardi), c’est qu’on a des structures pour l’équipe, et à l’intérieur de ça, on veut développer des habiletés individuelles pour chacun des joueurs.»

Le Rocket amorcera sa saison avec deux parties à l’étranger, d’abord le vendredi 11 octobre contre les Bruins de Providence, puis le lendemain, face aux Thunderbirds de Springfield.

Exactement une semaine plus tard, le Rocket entamera son calendrier local en recevant le Crunch de Syracuse pour deux matchs en autant de jours.

Vincent, qui succède à Jean-François Houle, a un grand objectif en tête.

«Il faut développer cette équipe à jouer de la bonne façon, développer nos jeunes joueurs. Et l’objectif, c’est de gagner la coupe Stanley dans la Ligue nationale avec le Canadien de Montréal. Ça, c’est la fondation. En début de saison, on veut que ça aille bien, mais on n’appuiera pas sur le bouton de panique, loin de la.»

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