Malgré des départs aux antipodes, le Rocket ne veut pas prendre Utica à la légère

Michel Lamarche, La Presse Canadienne
Malgré des départs aux antipodes, le Rocket ne veut pas prendre Utica à la légère

LAVAL — D’un côté, vous avez un club qui nage en plein bonheur, de l’autre, une formation qui navigue en eaux troubles. Bien souvent, c’est un signe de danger… pour la première équipe, ce dont semblent conscients au moins deux joueurs du Rocket de Laval.

Après un début de semaine axée sur le développement à l’entraînement, et un congé d’activités sur glace, jeudi, pour faire place à la collecte de sang annuelle de l’équipe, le Rocket renouera avec l’action vendredi soir en accueillant les Comets d’Utica.

Il s’agira du premier de trois matchs consécutifs entre les deux clubs en moins d’une semaine. Les deux formations se reverront 24 heures plus tard à Utica avant de compléter ce «programme triple» mercredi soir prochain au domicile du Rocket.

Ce segment du calendrier se rapproche un peu de celui de janvier 2024, quand les deux formations avaient croisé le fer cinq fois en 26 jours. Le Rocket avait gagné trois de ces matchs, dont deux en tirs de barrage à Utica.

L’équipe que dirigeait alors Jean-François Houle s’était cependant inclinée deux fois devant ses partisans lors de cette même série de rencontres. Elle avait aussi baissé pavillon lors des trois autres duels au cours de la saison, des revers qui ont contribué à la non-participation du Rocket aux séries éliminatoires.

«Je ne me souviens pas de ces matchs en particulier, a avoué le défenseur William Trudeau, mercredi midi, en faisant référence aux cinq duels en janvier, mais des matchs en général (contre eux).

«On les affronte souvent en saison régulière et c’est tout le temps pareil. C’est une équipe qui travaille fort. En désavantage numérique, ses joueurs mettent beaucoup de pression et c’est quelque chose qui, dans le passé, nous donnait de la difficulté. Il s’agira d’arriver prêts pour ça.»

Le Rocket (3-1-0) se présentera devant ses partisans, vendredi soir, six jours après avoir complété un balayage de sa série de deux parties contre le Crunch de Syracuse, incluant une victoire par blanchissage de 1-0 du gardien Connor Hughes, samedi dernier.

Le Rocket n’a pas donné de buts en 84 minutes et une seconde d’action.

Devant elle, la troupe de l’entraîneur-chef Pascal Vincent retrouvera une formation qui a perdu ses quatre premières parties, toutes en temps réglementaire, dont deux par blanchissage.

Les Comets ont marqué leur dernier but avec 7:29 à jouer à la troisième période de leur match contre les Senators de Belleville, qu’ils ont perdu 5-4 samedi dernier. Le lendemain, les Marlies de Toronto les ont limités à 17 tirs dans un gain de 4-0.

«Tout le monde peut battre tout le monde», a rappelé Trudeau. «Il s’agira d’arriver avec la même mentalité que lors de nos deux matchs contre Syracuse, jouer pendant 60 minutes et ne pas les prendre à la légère parce que c’est une bonne équipe qui travaille extrêmement fort.»

Maintenant avec le Rocket après trois saisons passées à Utica, le défenseur Tyler Wotherspoon s’attend à voir les Comets jouer avec intensité et l’énergie du désespoir.

«Nous allons devoir égaler cette intensité, et même aller au-delà. Nous allons devoir jouer avec intelligence. Nous ne pouvons rien leur donner et nous allons devoir limiter les revirements.»

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