TORONTO — Une coalition d’importantes organisations liées à la santé affirme que le gouvernement ontarien n’a aucune stratégie pour atténuer les effets secondaires de la nouvelle libéralisation de la vente d’alcool dans cette province.
La coalition prévient que cette libéralisation pourrait se traduire par une augmentation du nombre de décès, de diagnostics de cancer et de débordements dans les urgences.
La coalition, qui comprend notamment l’Association canadienne pour la santé mentale, l’Association canadienne de santé publique et la Société canadienne du cancer, affirme que le gouvernement de Doug Ford n’a pas répondu à sa demande de travailler de concert pour élaborer un plan visant à faire face aux préjudices possibles.
L’Ontario amorce jeudi la dernière étape de l’ouverture du marché de la vente d’alcool, puisque les épiceries qui ne vendaient pas déjà d’alcool peuvent remplir leurs étagères de bière, de vin et de panachés.
Le gouvernement Ford soutient qu’il dépensera 10 millions $ sur cinq ans pour financer les initiatives de santé publique et de responsabilité sociale, bien qu’il n’ait pas fourni de détails sur ce que cela implique concrètement.
La Commission des alcools et des jeux de l’Ontario indique qu’elle a délivré de nouveaux permis à un peu plus de 400 épiceries dans la province, en plus des 450 qui étaient déjà titulaires d’un permis.
La Commission affirme aussi avoir délivré des permis à 4707 dépanneurs, qui peuvent vendre de l’alcool depuis le début du mois de septembre.