HALIFAX — Les libéraux de la Nouvelle-Écosse ont présenté une plateforme de 2,3 milliards $ sur quatre ans pour les élections provinciales du 26 novembre.
Le document de 31 pages publié lundi promet 80 000 nouveaux logements d’ici 2032 pour aider à atténuer la pénurie dans la province.
Le parti s’engage également à remplacer le prix fédéral sur le carbone par un modèle de plafonnement et d’échange de droits d’émission pour les grands émetteurs de gaz à effet de serre industriels de la région de l’Atlantique.
Le programme contient des éléments importants déjà annoncés, comme une réduction de deux points de pourcentage de la taxe de vente harmonisée, la gratuité des transports en commun et un engagement à construire 20 nouvelles cliniques de soins de santé collaboratives.
Le chef libéral Zach Churchill a déclaré que pour mettre en œuvre le plan, son parti enregistrerait des déficits budgétaires au cours des trois premières années s’il était élu, avec un excédent prévu pour la quatrième année.
Les libéraux sont le premier des trois principaux partis à publier un programme complet.
Annonces sur le logement
Entre-temps, le logement était au centre des préoccupations des progressistes-conservateurs et néo-démocrates, lundi, les deux partis ayant fait des annonces à Halifax.
Le chef conservateur Tim Houston a annoncé une mesure destinée aux acheteurs d’une première maison, promettant de réduire de 5 % à 2 % la mise de fonds minimale requise pour une maison coûtant jusqu’à 500 000 $ dans le cadre d’un programme de prêts administré par les coopératives de crédit locales.
M. Houston affirme que l’objectif est de permettre à davantage de jeunes familles d’acheter leur première maison.
La cheffe du Nouveau Parti démocratique (NPD), Claudia Chender, a pour sa part annoncé une nouvelle remise pour maisons abordables qui aiderait les ménages dont les revenus sont inférieurs à 70 000 $ à économiser en moyenne 900 $ par an sur leur loyer ou leur hypothèque.
Mme Chender croit que la remise, ainsi que d’autres promesses telles que le contrôle des loyers, la réduction du plafond provincial des loyers de 5 % à 2,5 % et l’interdiction des baux à durée déterminée, donneront au Néo-Écossais moyen plus de «marge de manœuvre» dans son budget.