VANCOUVER — Les employeurs portuaires de la Colombie-Britannique affirment qu’ils pourraient être «obligés de réévaluer» leur position sur l’offre faite à plus de 700 travailleurs syndiqués, alors qu’un lock-out paralyse la plupart des transports maritimes sur la côte ouest.
La BC Maritime Employers Association (BCMEA) souligne qu’il n’y a eu aucun engagement avec la section locale 514 de l’International Longshore and Warehouse Union ni avec les médiateurs fédéraux depuis que les travailleurs ont été mis en lock-out en réponse à la grève du syndicat, lundi.
Une déclaration de la BCMEA indique que l’offre de la semaine dernière est «finale» et qu’elle reste sur la table, mais que cette position pourrait changer «au fur et à mesure que l’arrêt des activités se poursuit».
La BCMEA a ajouté que l’offre est valable jusqu’à ce qu’elle soit retirée. Ce n’est cependant pas clair si les employeurs envisagent de retirer leur offre ou de modifier les termes du contrat proposé.
Le syndicat affirme que le conflit n’a pas évolué au cours de la nuit, alors que le trafic de conteneurs dans les ports de la Colombie-Britannique est interrompu.
Les employeurs indiquent que l’offre finale comprend une augmentation salariale de 19,2 % sur une période de quatre ans ainsi que d’autres améliorations, tandis que les travailleurs déplorent que l’accord n’aborde pas la question des besoins futurs de personnel avec l’avènement de l’automatisation des ports.