Les syndicats de journalistes en Grèce ont lancé une grève de 24 heures mardi, rejoignant un mouvement plus large avant une grève générale nationale prévue mercredi.
Les médias publics et de nombreux médias privés à travers le pays, y compris la presse écrite, la radiodiffusion et les plateformes en ligne, ont interrompu leurs activités en solidarité avec les revendications de meilleurs salaires.
Les syndicats exigent que le gouvernement conservateur rétablisse pleinement les droits de négociation collective qui ont été réduits pendant la crise financière de 2010-18 et les renflouements internationaux successifs.
Le pays a depuis retrouvé une croissance saine et un statut d’investissement, mais conserve le ratio dette/PIB le plus élevé de l’Union européenne.
La grève générale de mercredi, organisée par les syndicats des secteurs privé et public, devrait paralyser les transports publics et perturber d’autres services.
Les dirigeants syndicaux critiquent le gouvernement pour ne pas avoir réussi à s’attaquer à l’inflation galopante et aux politiques de logement inadéquates qui ont érodé le niveau de vie des travailleurs.