Lors de la prochaine séance du conseil municipal, le 26 novembre, la Ville soulignera la contribution de l’ancien conseiller municipal Jules Roy, à qui l’on doit l’ajout de « sur-Richelieu » à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1978.
Celui qui a été conseiller municipal de 1974 à 1982, puis de 1986 à 1994, a été au cœur de plusieurs dossiers marquants pour la Ville, que ce soit pour la période de modernisation des infrastructures, le mouvement de développement économique des municipalités dans les années 1980 ou encore la préparation aux fusions municipales du début des années 2000.
C’est toutefois sa proposition de changer le nom de la municipalité, qui s’appelait simplement « Saint-Jean » et qui était communément appelée « Saint-Jean-d’Iberville », pour « Saint-Jean-sur-Richelieu » qui a le plus marqué les esprits. À l’époque, Jules Roy avait dénombré 44 endroits baptisés Saint-Jean au Québec. Il s’est alors lancé dans une campagne pour faire changer le nom de la ville. Sa proposition, soit Saint-Jean-sur-Richelieu, rattachait la municipalité à son territoire, ce qui lui apparaissait plus adapté et plus original.
Croissance
Économiste de formation, conseiller municipal pendant 16 ans et l’un des tout premiers employés du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, Jules Roy se réjouit de la croissance de la ville depuis le début de sa carrière professionnelle. « Le fait qu’on ait une ville dynamique, une ville aussi ouverte sur le plan de la culture, d’avoir une vraie ville qui continue à grandir, c’est très important, je trouve », observe-t-il.
Pendant ses années à titre de conseiller municipal, M. Roy avait déjà commencé à mettre en place des ententes intermunicipales. Celles-ci se sont avérées utiles lors de la fusion de 2001, qui a réuni Saint-Jean, Iberville, Saint-Luc, L’Acadie et Saint-Athanase sous la même entité. « Je regarde, on est rendus la 11e ville (la plus populeuse au Québec), je trouve qu’on a pris une place intéressante sur l’échiquier », estime-t-il.
La croissance du Cégep l’impressionne tout particulièrement. « J’ai participé à la création du cégep dans le comité organisateur, on était tout petit, 600 ou 700 (étudiants) », explique-t-il. M. Roy a été directeur des ressources humaines au Cégep pendant plus de 30 ans et a également été le premier à occuper ce poste.
Pour le moment, Jules Roy n’en sait pas plus sur la reconnaissance qui l’attend, le 26 novembre au soir. À bientôt 82 ans, il reste intéressé par les sujets d’actualité et par les travaux de la ville. « Si j’étais plus jeune, quand je regarde ce qui se passe, j’y retournerais. Là, ça va faire! » ajoute avec humour celui qui se décrit désormais comme « un digne retraité qui joue au tennis et au golf ».
