Les cours reprendront mardi à Marcel-Landry

Les cours reprendront dès mardi matin, à la polyvalente Marcel-Landry. L’entrée des élèves sera encadrée par les forces de l’ordre. Le Service de police enquête toujours afin de trouver l’auteur des menaces virtuelles annonçant une fusillade, le 5 novembre.

«Ce matin, nous avons fermé l’école, car les élèves n’étaient pas en mesure d’être à l’écoute pour suivre leurs cours. Nous avons décidé de les retourner à la maison. En aucun moment, ils n’ont été en danger».

C’est ainsi que la directrice de la polyvalente Marcel-Landry, France Heppell, a entamé une conférence de presse, lundi après-midi. La gestionnaire tenait à rassurer les parents des 1250 élèves qui fréquentent l’établissement scolaire.

Au moment d’écrire ces lignes, le Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu cherchait toujours l’auteur des menaces virtuelles annonçant une fusillade à l’école.

«On ne voulait pas prendre de chance dans ce dossier-là, bien que tout porte à croire que c’est farfelu. Toute une équipe d’enquêteurs travaille sur le dossier. Si on met la main sur la ou les personnes qui ont monté ce scénario, il y aura des accusations au criminel», affirme le sergent, Luc Tougas.

Rappelons qu’une vingtaine de parents ont contacté les autorités lundi matin pour signaler la présence de menaces sur le réseau social Facebook. Vu l’état de panique général, l’établissement scolaire a été évacué.

«Le texte qui a été publié sur le mur d’une étudiante faisait référence au film «V» pour Vendetta, explique Luc Tougas. Il annonçait une fusillade pour le 5 novembre. Je ne peux pas en dire plus pour le moment. Cette annonce est assurément reliée à l’incident du 22 octobre.»

Ce jour-là, des graffitis étaient apparus sur le terrain de l’école. On y trouvait la lettre «V» et la mention «5 nov 2012 québec».

Retour en classe

Les patrouilleurs du service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu seront présents à la polyvalente, dès cinq heures, mardi matin. Ils encadreront l’entrée des élèves.

Lundi soir, les parents recevront une lettre de la commission scolaire qui fera le point sur les évènements. La direction s’adressera aux adolescents à leur retour en classe.

«Si un tel évènement se représente demain matin, nous tenterons de faire la meilleure action possible. Nous travaillerons différemment. On ne veut pas encourager de telles actions, mais on ne peut pas laisser les élèves dans un sentiment d’insécurité comme ce matin», a conclut la directrice générale de la commission scolaire des Hautes-Rivières, Claude Boivin.

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