Pour permettre aux citoyens de se réapproprier leur rivière, le parti Vision Legrand propose d’installer une piscine flottante dans le Richelieu, comme au temps de l’OTJ.
Le chef du parti, Stéphane Legrand, croit qu’un tel projet pourrait se réaliser dans un avenir rapproché à la hauteur du centre de plein air Ronald-Beauregard où de telles piscines ont été en place jusque dans les années 60, quand la piscine actuelle a été creusée.
À l’époque, la ville venait justement d’acquérir le site, qui appartenait auparavant au Diocèse de Saint-Jean. On parlait alors de l’OTJ (Œuvre des terrains de jeu). Une plage de sable donnait directement sur la rive. C’était la barboteuse pour les plus petits.
De la rive, une passerelle de bois conduisait à un quai, sur lequel on trouvait deux tremplins, l’un d’environ un mètre, l’autre de trois. Les meilleurs y plongeaient directement dans la rivière. Deux bassins étaient amarrés de chaque côté du quai. De mémoire, la profondeur des quatre bassins variait de trois à sept pieds. Ils étaient faits de planches de bois.
Des passerelles entouraient chaque bassin. Ces passerelles étaient supportées par des barils de métal vides. Les bassins étaient accrochés aux passerelles. Leurs côtés et le fond étaient ajourés pour laisser circuler l’eau de la rivière. L’eau se renouvelait constamment. Des piscines semblables ont aussi existé au Yatch Club, à peu près où se trouve l’usine d’eau potable du centre-ville.
Réalisable et original
Dans une perspective de réappropriation de la rivière, Vision Legrand préconise le retour de ce type d’installation, avec les techniques modernes qui en assurent la sécurité.
Le projet, réalisable et original, permettrait d’offrir un plus vaste espace de baignade aux résidents de la ville et proposerait à la population un produit récréatif dont peu de villes du Québec peuvent profiter. «Dans une perspective où l’offre touristique doit être dynamisée, on se positionne avec une solution originale, pour ne pas dire unique», soutient Stéphane Legrand.
Il n’est pas exclu que de telles installations soient aussi aménagées au parc Goyette, dans le secteur Iberville, ajoute-t-il. Compte tenu des courants du Richelieu et du type de sol qu’il faut pour une plage, il coûte beaucoup moins cher et il est beaucoup plus sécuritaire d’envisager ces piscines, estime le candidat.
«Tous les Johannais qui évoquent les piscines de l’OTJ en gardent un souvenir impérissable, commente M. Legrand. Maintenant que l’eau est propre à la baignade, il n’y a pas de raison pour qu’on ne redonne pas la rivière aux citoyens», conclut-il.
C’était très agréable. Dommage que la ville a installé une piscine sur le terrain continue à la piscine dans la rivière. C’était à la hauteur du Collège Militaire.